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 Mais, c’est pas un vrai suicide, soit tranquille c’est probablement rien d’autre qu’un appel à l’aide...

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COMPLETE AMNESIA
Aria F. Matches
Aria F. Matches

MessageSujet: Mais, c’est pas un vrai suicide, soit tranquille c’est probablement rien d’autre qu’un appel à l’aide...   Mais, c’est pas un vrai suicide, soit tranquille c’est probablement rien d’autre qu’un appel à l’aide... I_icon_minitimeSam 27 Avr - 15:39


Mais, c’est pas un vrai suicide, soit tranquille ...
Rien d’autre qu’un appel à l’aide....




Il me semble que je n'arrête jamais de courir, qu'il fasse jour ou nuit je ne m'arrête jamais. J'adore cette sensation, cette impression de chaleur à l'intérieur de mes muscles, la douleur qui s'empare de moi, brûlant la moindre parcelle de chair. Entendre ma respiration saccadée quand mon cœur bat trop fort au creux de ma poitrine et avoir l'idée que je pourrais m’effondrer à tout moment mais étrangement je ne m'écroule jamais, je continue sans me retourner, je cours encore et encore et toujours. Il me semble m'être stoppée qu'une seule fois dans ma course folle, le jour où je me suis écroulée à terre après la traversée de ce mur, et la découverte de cette chambre bien trop luxueuse pour une pauvre fille comme moi, j'étais épuisée ce jour là. Et après je me suis remise à courir, je marche trop vite, je ne sais pas ralentir ma cadence ou peut-être que se sont les gens qui sont trop lents, ils croient que la vie est éternelle alors qu'elle peut cesser à tout instant alors moi je cours et quand je ne cours pas je me cache. J'ai trouvé une super planque, il n'y a presque personne qui y vient ou du moins les passages sont très irréguliers et durent peu de temps, on ne m'a jamais remarqué, peut-être parce que je suis habituée à me cacher, à oublier de respirer afin que mon corps ne me trahisse pas. Il n'y a personne. J'en profite pour sortir le petit sachet écrabouillé dans ma poche, il ne me quitte jamais, il me rappelle toujours à l'ordre quand je m'éloigne un peu trop, il me fait parfois souffrir quand le distance devient trop grande et alors je rapplique, je me soumet à lui abandonnant toutes luttes qui seraient inutiles et je cède, je me laisse embarquer par sa présence, ses effets, je le laisse me gagner, c'est si apaisant. Dans ces moments lent j'ai l'impression que le temps s'arrête et alors je prend le temps de respirer, de relâcher chaque partie de mon corps courbaturé à force d'avoir trop couru. Et encore la vie est beaucoup plus simple ici, je pourrais rester une journée sans courir, mais je ne le peux, pourtant personne ne me cherche, personne ne me veut du mal, je mange à ma faim et sans avoir à voler ou à mendier, je me sers et personne ne dit rien ou ne m'en empêche, je suis plus libre que je ne l'ai jamais été et pourtant je continue de courir excepté quand petit sachet s'accapare de mon temps, dans ces moments plus rien ne compte hormis lui..

Je suis dans un état second, ma vue est flou et ma respiration presque inexistante, c'est comme si je n'existais plus, je plonge dans un total oublie de moi même.. Un hora de chaleur s'empare de moi, il est sombre et pourtant je n'ai pas peur qu'il m'emporte avec lui. Je laisse le sachet me glisser des doigts, ce dernier laissant échapper un peu de poudre blanche. J'ai un raté et la reprise n'en ai que plus douloureuse, je porte mes mains à ma poitrine, m'enlaçant, mordant ma lèvre inférieur, mes yeux se ferment ne pouvant plus rester ouverts, ma gorge me brûle et le sol se dérobe sous moi me laissant ainsi basculer vers un inconnu encore jamais franchi jusqu'à aujourd'hui...

@destiny.
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SEMICONSCIOUS
Snow B.W. Everdeen
Snow B.W. Everdeen

MessageSujet: Re: Mais, c’est pas un vrai suicide, soit tranquille c’est probablement rien d’autre qu’un appel à l’aide...   Mais, c’est pas un vrai suicide, soit tranquille c’est probablement rien d’autre qu’un appel à l’aide... I_icon_minitimeSam 27 Avr - 17:03




Si jeune et déjà perdue dans le néant.


Je ne sais pas comment j'ai fait pour me retrouver ici, au sous-sol, à moitié perdue et complètement déboussolée. Je cherchais probablement un trésor caché, des réponses à des questions qui tourmente mon esprit depuis bien trop de temps, des solutions pour partir d'ici, pour recouvrer une partie de ma mémoire, de mes souvenirs... Puis je veux revoir ma famille, mes parents, mes amis, ceux qui sont précieux à ma triste vie. Être libre... Voilà ce que je désire le plus au monde mais cela me semble impossible et si loin. Il n'y a aucune sortie, aucun moyen de s'évader de cette prison dorée. Alors pourquoi suis-je ici ? Pourquoi je cherche à trouver ce qui n'apparaitra jamais sous mes yeux ? Je suis désespérée et même plus encore... Alors voilà pourquoi je suis en ces lieux ? Au final je n'en sais rien, je sais plus rien du tout, ma vie n'est pas un enfer, au contraire j'ai même l'impression qu'elle s'est améliorée mais je ne peux plus supporter d'être dans cet hôtel. J'ai la sensation d'être un fantôme qui hante les lieux de son assassinat, qui erre comme une âme en peine cherchant le bon chemin pour aller vers la lumière. Ça en devient insupportable, insoutenable et surtout désagréable. Je ne peux pas dire que je n'aime pas cet endroit, mais mes rêves me dérangent, mes insomnies me fatiguent, mes fausses morts me font peur et chaque jour j'ai le vague sentiment que l’étau se resserre toujours un peu plus sur moi. Je marche donc, sans savoir où mes pieds me guident, sans savoir ce que je vais trouvé non plus. Je serais probablement seule, après tout qui vient ici, si ce n'est le personnel de cet hôtel ? Je prends donc la direction des vestiaires, surement les douches qui m'attirent. Enfin bref. Je m'approche, encore et toujours un peu plus près et là, je vois une jeune fille allongée sur le sol, à moitié morte. Je me précipite vers elle et me mets à genoux, posant sa tête sur ces derniers pour qu'elle essaye de retrouver une respiration normale. Je vois alors un petit sachet avec une poudre blanche qui s'en échappe. De la cocaïne. Il y a vraiment des fous partout ici mais comment une jeune fille peut-elle partir dans un tel enfer ? « Petite réveille toi, t'as pas le droit de partir, tu peux pas mourir ! Pas ici, pas maintenant. » Une larme coule le long de mon visage, je ne la connais même pas et son état m'affecte. Je tourne la tête dans tous les sens pour trouver une solution pour la faire revenir. Et puis je tilt, les douches. Je la tire et la pose contre le mur tout en allumant une des douches. Elle s'agite légèrement et je me sens soulager. « Calme-toi. Tout va bien. Bouge pas, je vais te chercher une serviette. » Je m'absente cinq minutes pour trouver quelque chose pour lui tenir chaud. Une fois trouvée, je retourne vers elle et la dépose dessus son dos. « Dis-moi, qu'est-ce que tu fais ici avec ce sachet de drogue ? Tu es jeune pour te bousiller la vie ainsi tu sais... Au fait, je m'appelle Snow. » J'aurais aimé dire Bluebell, mais elle a l'air de ne pas avoir encore tous ses esprits alors autant attendre un tout petit peu pour ne pas la brusquer.

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COMPLETE AMNESIA
Aria F. Matches
Aria F. Matches

MessageSujet: Re: Mais, c’est pas un vrai suicide, soit tranquille c’est probablement rien d’autre qu’un appel à l’aide...   Mais, c’est pas un vrai suicide, soit tranquille c’est probablement rien d’autre qu’un appel à l’aide... I_icon_minitimeLun 29 Avr - 21:25


Mais, c’est pas un vrai suicide, soit tranquille ...
Rien d’autre qu’un appel à l’aide....



Je continue de tomber, dans ma chute je rigole et l'hora de chaleur qui m’entourait devient plus important encore, tellement que j'ai l'impression qu'on me serre entre des bras, et ma tête légèrement soulevé que l'on dépose sur une surface moins dure, c'est plus agréable, c'est comme un coussin, je pourrais rester là des heures. J'ai l'impression qu'on me câline est une voix chaude et rassurante murmure. « Petite réveille toi, t'as pas le droit de partir, tu peux pas mourir ! Pas ici, pas maintenant. » Grand-mère ? Je n'ai jamais connu ma grand mère mais j'ai si souvent rêvé d'elle et ça s'accentue avec l'hôtel et maintenant elle est là, me serrant fort contre elle pour réchauffer. Elle ne veut pas que j'attrape froid et comme elle sent que je tremble, elle resserre d'avantage ses bras. Elle m'attire à elle et me dépose contre un mur avant d'aller me chercher une autre couverture sûrement, je souris, elle revient même avec un chocolat chaud alors que les tremblements ne sont que plus intenses. Mais alors qu'elle m’atteint le chocolat se renverse et me brûle je hurle et je m'agite. Mes paupières s'ouvrent, tout est flou, ma grand mère a disparu et on est entrain de me noyer, j'essaie de me débattre du mieux que je peux poussant de léger grognement mais aucun mots ne sort de ma bouche mais ça s'arrête enfin. « Calme-toi. Tout va bien. Bouge pas, je vais te chercher une serviette. » On m'enroule dans une serviette et soudain je me rends compte de ce qu'il se passe. Où est-elle, qui est cette fille qui s'occupe de moi, pourquoi elle fait ça. « Dis-moi, qu'est-ce que tu fais ici avec ce sachet de drogue ? Tu es jeune pour te bousiller la vie ainsi tu sais... Au fait, je m'appelle Snow. » Drogue ? Ma coke où elle est, mes yeux commencent à distinguer à nouveau l'endroit mais je n'ai pas la force de me battre. Qu'est-ce qu'elle y connait elle à la vie, c'est mon problème, il faut que je la retrouve. « Où tu la mise ? » Je la pousse du mieux que je peux mais elle ne bouge pas d'un pouce, je suis réellement défoncée et pas vraiment conscient de mes moindres faits et gestes mais il faut que je retrouve mon petit sachet, je ne peux pas partir d'ici sans y avoir remis la main dessus. Je me retourne vers la fille. « Où tu la mise ! » Je prend ma tête entre mes mains et me berce d'avant en arrière pour calmer la colère qui monte en moi, peut-être qu'elle ne la pas pris, peut-être qu'elle ne la pas vu, où est-ce que je l'ai mis ? Je sais, j'avance dans la direction, me rapprochant du coin où j'ai pris ma dose, le sachet ne dois pas être loin et je n'ai pas eu tord en y allant a tâtons je tombe sur le sachet que je récupère d'un geste vif pour le coller contre ma poitrine. « Je suis désolée... Je... Je pensais que tu voulais me le voler... »Je m'approche sur mes deux genoux d'elle et lui tend la main, c'est comme ça qu'on dit bonjour quand on est pas sauvage et civilisée. « Je m'appelle Aria. » J'essaie de sourire mais rien ne vient, je reste impassible les yeux écarquillés du au fait qu'elle m'est découvert, je regarde mes mains tenant fermement le petit sachet, il faudra que je sois plus prudente à l'avenir...

@destiny.
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MessageSujet: Re: Mais, c’est pas un vrai suicide, soit tranquille c’est probablement rien d’autre qu’un appel à l’aide...   Mais, c’est pas un vrai suicide, soit tranquille c’est probablement rien d’autre qu’un appel à l’aide... I_icon_minitime

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