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 Chaque mot est une brulûre sur ma peau. Owen

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REAL MADNESS
Owen G. Ross-E.
Owen G. Ross-E.

MessageSujet: Chaque mot est une brulûre sur ma peau. Owen   Chaque mot est une brulûre sur ma peau. Owen I_icon_minitimeSam 18 Mai - 20:36

Owen Graham Ross-Eris
--------------------------------
L'écriture est parole et silence à la fois.


2

~ PREMIÈRE PAGE BLANCHE ~


Le cœur enfermé, entouré de barricades bien trop hautes pour être franchis, il est là perdu comme un enfant qui attend sa maman. Il a les yeux hagards, remplit de larmes qui ne veulent pas couler le long de ses joues mal rasées. Il n'arrive pas à parler, et puis il dirait quoi, qu'il est malheureux, qu'il a mal à crever, qui veut qu'on lui foute la paix ou bien d'autre chose encore. Mais tous les mots restent bloqués au fond de sa gorge, et l'étouffe petit à petit, il va finir qu'il ne pourra plus respirer. Après tout c'est peut être ce qu'il veut s'étouffer dans une larme, dans un mot d'amour qu'il n'aura pas pu prononcer. Mais la vie en a décidé autrement et le sort est cruel en lui rappelant chaque jours les entraves de son cœur. Alors il vit comme un fantôme se laissant emporter dans les brumes d'une nuit sans fin, sans âmes, il se laisse enfoncer dans le silence lugubre de l'agonie de son corps.Il se sent comme dans du coton, son corps se liquéfie, se mêlant à l’atmosphère et au vide qui l'entoure doucement, on le prend par le bras et il se laisse couler. Il n'existe plus, il ne souffre plus, il devient un trou béant qui se mélange au vide existant et puis plus rien. Il ne reste ni douleur, ni peine, ni colère, ni joie, tout c'est effacé comme on efface un trait de crayon d'un coup de gomme, ou un tableau noir d'un coup d'éponge. Plus aucune trace, ni de sa vie, ni de son corps, il a disparu à jamais il est enfin délivrer des barricades qui entravaient sa vie et son âme.

Owen
© WOOD SPOON et tumblr.
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REAL MADNESS
Owen G. Ross-E.
Owen G. Ross-E.

MessageSujet: Re: Chaque mot est une brulûre sur ma peau. Owen   Chaque mot est une brulûre sur ma peau. Owen I_icon_minitimeMar 21 Mai - 16:15

Owen Graham Ross-Eris
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L'écriture est parole et silence à la fois.


2

~ DEUXIÈME PAGE BLANCHE ~


Le sable s'écoule entre ses doigts doucement, presque grain à grain, c'est une drôle de sensation qui s'empare de son être allonger sur cette plage sans fin. La mer vient caresser ses pieds, elle est fraiche mais il m'en a rien à faire, tout ce qu'il veut c'est l'écouter le bercer. Autour de lui c'est le silence juste rompu par le bruit enchanté des vagues qui viennent mourir sur cette plage où il a échoué. Comme une vieille goélette perdu dans la tempête il est arrivé là sans trop savoir comment ni pourquoi, un coup de vent surement ou une erreur de chemin tracé par la boussole. En tout cas peu importe, il est bien, il est seul et c'est tout ce qui lui importe, tout ce qui compte. Il reprend une poignée de sable dans chacune de ses mains, elles jouent au sablier, sans même se rendre compte du temps qui s'écoule. Les heures qui s'égrainent l'emporte loin du monde pourtant à chaque vague il revient puis repart, un éternel va et vient entre rêve et réalité. Il ne remarque pas que l'eau monte petit à petit, venant maintenant lui lécher les genoux, puis les cuisses pour finir au bas de ses reins. Mais il reste coucher, de toute manière il ne risque rien, la mer ne montera pas plus haut il en est sur et puis il sait nager. Les yeux fermaient, il se perd dans le sable, se laissant enfoncer comme s'il était une pierre lourde si lourde qu'elle ne peut pas s'arrêter de s'enfoncer. Alors au lieu que ce soit l'eau qui prenne possession de son corps, c'est le sable qui l'envahit doucement mais surement, il lui recouvre le corps pénètre dans toutes ses pores, il s'infiltre doucement. Ce n'est plus entre ses mains qui s'écoulent mais c'est entre chaque épaisseur de sa peau, dans sa chair, dans ses organes vitaux, son sang, le sable est partout. Si bien qu'il devient le sable, il sent la mer se lover contre lui, le gout du sel envahit sa bouche, mais il n'a plus de bouche, plus de mains, plus de pieds, juste des grains de sable qui s'écoule doucement entre les mains d'une femme venu se perdre sur la plage, sa plage. Owen © WOOD SPOON et tumblr.
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Chaque mot est une brulûre sur ma peau. Owen

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