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 Face à l'ogre, à ma famille perdu, à mon avenir s'il en existe un, face à Owen...

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AuteurMessage
REAL MADNESS
Owen G. Ross-E.
Owen G. Ross-E.

MessageSujet: Face à l'ogre, à ma famille perdu, à mon avenir s'il en existe un, face à Owen...   Face à l'ogre, à ma famille perdu, à mon avenir s'il en existe un, face à Owen... I_icon_minitimeJeu 25 Avr - 13:28

Owen Graham Ross-Eris
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L'étranger, c'est votre miroir qui le renvoie.


2

~ LA PREMIÈRE FOIS ~


Un mois que je suis là et je n'ai pas encore pousser la porte de cette salle, pourtant j'en ai envie, juste pour voir, pour savoir si ce qui est écrit sur la porte est vrai. Comment peut on nous montrer notre passé, notre présent ou notre avenir, comment peut on voir notre famille alors que des murs et surement bien d'autres choses nous séparent. Je suis septique, mais à force de passer devant cette porte, aujourd'hui j'ai eu envie de la pousser et d'entrée dans cette salle pour voir ce qu'elle cache, après tout qu'est ce que j'ai à perdre, surement pas la vie, peut être un peu plus la tête. Je rentre dont seul dans cette immense pièce, remplit de miroirs du sol au plafond, mon image se reflète partout, c'est impressionnant, c'est bien pire qu'un Palais des Glaces dans une fête foraine ou bien de se trouver face à des glaces déformantes, ce voir de tous les côtés, de droite à gauche, de gauche à droite, ça fait peur. Je n'ai même pas fait attention que la porte c'est refermée toute seule, tellement j'étais attiré par mon reflet se répétant à l'infini, des millier de fois, même plus je ne peux compter le nombre de fois que je me vois dans les murs de cette pièce, ou sur les murs. Je manque presque de souffle, et maintenant que je lui là je fais quoi, je pense à ce que je veux voir, à ce que je veux savoir, ou bien cela vient tout seul come un rêve vient à la rencontre de ton sommeil. Je me sens piégé, je voudrais voir ma femme et mes enfants ces êtres qui me manquent tant et qui doivent pleurer toutes les larmes de leurs corps depuis que j'ai disparu. Ces êtres qui doivent être perdus sans moi et sans aucune nouvelle de ma part, je veux les voir, je veux les voir. Montre moi ma femme Lisbeth, mon fils Steward et ma fille Lyra, vas-y montre puisque c'est à cela que tu sers. J'ai beau crier rien n'y fait je ne vois toujours que moi et moi seul dans les miroirs, mon reflet à perte de vue, mon image, juste mon image. Et puis comme dans un flou, non ce sont mes yeux qui ce sont remplis de larmes, mes yeux qui troublent ma vue, j'aperçois quelque chose, ça vient de loin de très loin, mais ça arrive. J'essuie mes yeux pour mieux voir ce qui se révèle là dans le miroir, non dans les miroirs en effet l'image emplit toute la pièce, toutes les glaces. Une femme !! Lisbeth, non ce n'est pas elle, c'est qui, une brune, elle devient plus distincte, mais reste inconnu à mes yeux, pourtant je me vois là à ses côtés, elle me caresse le visage, me prend la main, m'embrasse, c'est quoi leurs délire, je n'ai jamais trompé ma femme, et elle ne fait pas partie de mes petites aventures d'avant Lisbeth. L'image du miroir devient très nette, je peux admirer toute sa beauté, et tout ce que l'on fait ensemble, ou plutôt tout ce qu'elle fait avec un homme qui me ressemble, ils sont très proches peut mari et femme, mais ce n'est pas moi, non. Puis des enfants viennent les rejoindre, des filles plus exactement, elles crient famines, la femme leurs fait signe de se mettre à table, je m'assoie aussi, enfin l'homme qui me ressemble, et elle leurs sert leur repas. Quelle horreur, on dirait un corps humain sortie du four, servi avec des légumes, c'est affreux oui, c'est un corps humain, même si il est coupé en morceaux je reconnais des pieds, des mains, j'ai envie de vomir, enfin de sortir, mais la porte ne s'ouvre pas. Les enfants se jettent sur cette viande avec un tel appétit, une telle frénésie que cela est un vrai supplice pour moi. La femme alors s'approche de moi, non et l'embrasse, le caresse, devant les enfants c'est l'orgie, mais les filles sont tellement concentrées sur les os qu'elles dévorent, que je ne sais même pas si elles se rendent comptent de ce que font leurs parents je suppose, sous leurs yeux. J'ai la nausée, je vais vomir.
Puis tout disparait j'entends un rire c'est celui de Lyra, mon Dieu elle est là, je cherche dans les miroirs son image, je la vois, elle court dans le jardin de notre maison, suivit de son frère, je suis là les enfants, je suis là, je me mets à crier, à sauter dans tous les sens, à gesticuler, en espérant qu'une chose qu'ils me voient. Mais c'est peine perdu, ils continuent de jouer, de rire, de courir comme si je n'étais pas là, c'est désespérant, ils ont l'air d'être en bonne santé, d'aller bien, d'être heureux. Sans moi comment peuvent-il être heureux !! Puis je vois un ombre derrière leur mère, non moi, enfin je crois car tout disparait comme c'était venu. Il ne reste plus que mon reflet à l'infini dans les miroirs, je crie, je hurle, ça veut dire quoi tout ça ! La porte s'ouvre, il me faudra revenir si je veux en savoir plus c'est ça, torturer notre esprit c'est tout ce que vous savez faire ici. Je sort dont de la pièce, épuisé, découragé et n'ayant pas tout cerné, je reviendrais promis, je reviendrais je ne sais pas quand mais il faudra que je découvre le fin mot de toute cette histoire.
© WOOD SPOON et tumblr.


Dernière édition par Owen G. Ross-E. le Jeu 16 Mai - 21:38, édité 1 fois
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REAL MADNESS
Owen G. Ross-E.
Owen G. Ross-E.

MessageSujet: Re: Face à l'ogre, à ma famille perdu, à mon avenir s'il en existe un, face à Owen...   Face à l'ogre, à ma famille perdu, à mon avenir s'il en existe un, face à Owen... I_icon_minitimeVen 10 Mai - 14:51

Owen Graham Ross-Eris
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Il y a des miroirs pour le visage, il n'y en a pas pour l'esprit.


2

~ LA DEUXIÈME FOIS ~


J'ai longtemps hésité avant de pousser la porte de la salle aux miroirs une deuxième fois, vu que la première expérience m'avait bouleversé. Mais je voulais revoir ma famille, entendre leurs rires, voir leurs doux visages. Et tant pis si au milieu de leurs visages, d'autre visages s'imposaient à moi. Alors après plus d'un mois d'attente je me suis posté devant cette porte, qui me semblait bien plus impressionnante que les autres, et je suis resté là au moins une heure avant de poser ma main sur la poignée et d'entré. A peine à l'intérieur, la porte se referme et me voilà à nouveau face à mon reflet sur tous les murs de la pièce, mon image à perte de vue, se multipliant au loin. J'attends pour savoir ce qui va se passer, qui va faire son apparition dans les glaces, moi tout ce que je veux c'est voir les miens mais j'ignore si c'est ce que veux la salle. Je reste planté là au milieu de la pièce quand je vois mon image trembler avant de disparaitre pour me laisser voir ma maison. Je suis dans le salon, puis dans la cuisine, dans la chambre de Steward, puis dans celle de Lyra et enfin dans la notre, rien n'a changé, je pourrais même toucher les objets, c'est si étrange. La maison est vide, personne est à l'intérieur, un silence règne dans chaque pièce, c'est reposant, et tellement agréable de me sentir chez moi, même si je sais que ce ne sont que des images créées par mon imagination. Ensuite le décor change et je me retrouve dans une maison que je ne connais pas, d'abord la salle à manger immense, puis la cuisine avec sa grande cheminée, je suis ensuite envoyé dans une chambre géante avec douze lits d'enfants côte à côte, je me retrouve ensuite dans une autre chambre surement celle des parents. Pareil la maison est vide, c'est le silence le plus complet, j'entends juste le vent, et les crépitements de la cheminée. Cette maison me fait penser à la chambre que j'ai ici dans l'hôtel, même ambiance, même grandeur des objets, même odeur, encore un moyen de me faire croire que j'ai vécu dans cette maison, même si il est vrai que,le lieux me semble familier, je n'arrive pas à y croire. Puis les miroirs reprennent leurs apparences normales, et je revoies mon reflet à perte de vu. C'est tout, je n'ai droit qu'à cela aujourd'hui, qu'à la visite de deux maisons vides, comme si je cherchais en acheter une et que la salle soit l'agent immobilier assurant la visite. Je suis déçu et ma famille alors, pourquoi on ne me la montre pas, je suis venu pour eux et non pour voir des meubles, je n'ai pas droit à plus, j'en rage ce n'est pas juste. Ou bien alors c'est le moyen de me faire payer le fait d'avoir attendu si longtemps avant de revenir dans ses murs. Puis à nouveau les miroirs changent, mais ce n'est pas ce que je voulais voir qui apparait, je retourne dans la maison de l'ogre et là elle est loin d'être calme. Je suis dans la chambre l'ogresse est là avec son mari, qui bien entendu à ma tête puisque je suis censé être lui, et pourquoi me les montrer ainsi, je ne suis pas venu là pour voir un film pornographique, non de Dieux, arrêtez ça c'est affreux, je ne supporte pas le fait de me voir faire l'amour avec une autre femme et surtout d'aimer ça. Je veux éviter les images mais elles sont partout autour de moi, A les voir ensemble ils ont l'air si amoureux, leurs regards, leurs gestes, tout dégagent l'amour et de les voir ainsi, de me voir ainsi, je suis troublé, et une montée de désir envahit mon corps et mon esprit. Cela suffit, stop c'est de la torture pure et simple là, mais je ne peux détacher mes yeux de ses yeux, de sa bouche, de son corps nu, de ses seins, j'ai envie d'elle, de l'embrasser, de la posséder, de me perdre en elle, non je ne veux pas. Je suis écœuré de ce que je ressent, du désir qui me chavire et me rend fou à cet instant. Je ferme mes yeux mais les images m’obsèdent, je tombe au sol anéanti par mes envies, je hurle à m'en faire péter les tympans et m'en briser les cordes vocales. Puis j'ouvre à nouveau mes yeux et plus rien, juste mon reflet, la porte s'ouvre, je suis libre de sortir, libre d'aller apaiser mon envie de tuer je ne sais qui, vu que je ne peux apaiser mon envie de faire l'amour avec cette femme que je ne connais pas et qui vient de mettre mon corps à feu et à sang. Moi qui n'est jamais trompé ma femme, ni eu envie d'une autre me voilà en train de désirer une image, de la désirer à un point qui me fait peur et qui en même temps me donne l'envie d'être assouvie, oui je la veux. © WOOD SPOON et tumblr.
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