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 N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.

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REAL MADNESS
Louve H. R. Hood
Louve H. R. Hood

MessageSujet: N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.    N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.  I_icon_minitimeLun 6 Mai - 8:38



Je suis une exception.
Tu es mon exception.
La neige recommence à tomber, les doux flocons virevoltes autours de moi, s'accrochant à ma chevelure d'ébène. J'ai revêtue ma cape et je m'enfonce dans le manteau blanc en direction de la forêt, je marche d'une allure assez vive sachant déjà ce que je dois chercher. Le vent fouette mon visage rosie par le froid, ma vue devient flou, les larmes perlant au coin de mes yeux tant la température est basse, ça en est à vous glacer le sang. Je sais déjà ce que je vais voir, ce que je vais trouver et ma poitrine se serre soudainement prise de panique, je sais que comme à son habitude il sera là. Oui là, à me regarder comme si de rien était avec son regard perçant, il me transpercera comme à son habitude et je serais obnubilée par l'or de ses pupilles. Des petites tâches deviennent visible, le rouge salissant le blanc immaculé, je porte une main contre mes lèvres pour étouffer un bruit et quand je porte mon regard au loin tout en fixant les cristaux, une tâche plus immense encore et un cadavre, sa peau à pris une teinte violacée à cause du froid, plusieurs trace de morsure sur les bras et celle qui lui a été fatale, son cou presque tranché. Je reste immobile j'ai vu ce spectacle tant de fois que je n'ai aujourd'hui plus peur de relever la tête et de le laisser s'emparer de mon âme. Mes quand mes yeux se porte vers lui ce n'est pas le loup. Un homme au regard tout aussi envoutant, je fais deux pas en arrière et manque de tomber mais il tend une main que je saisis. Ma paume qui était autrefois blanchâtre et elle aussi à présent recouverte de sang, je le regarde sans crainte alors que nos corps ne sont séparés que par quelques centimètres et c'est comme si je revivais son meurtre à travers lui mais je suis la proie, je le repousse d'un mouvement vif et tente de fuir mais il est déjà trop tard..

Je me réveille en sueur, les larmes aux yeux, sortant de mon lit avec fureur, pas de sang, rien. Je me rassoie sur mon lit, appuyant une main contre mon front bouillant, ce n'était qu'un horrible cauchemars. Je suis épuisée, ce rêve m'a presque rendu malade, c'est comme si l'on m'avait vidé de mon sang et exténuée je décide de me recoucher et laisser ses mauvaises pensées derrière moi afin de pouvoir me rendormir.

A mon réveil il fait jour, les rayons du soleil percent à travers la fenêtre berçant la pièce d'une douce et chaleureuse lueur. Mon petit déjeuné est déjà là, combien de temps ai-je dormis.. Je regarde la pendule qui affiche onze heures et quarante-cinq minutes, ce n'est pas dans mes habitudes de rester dans les bras de Morphée si longtemps mais si je ne me suis pas réveillée c'est forcément parce que j'avais besoin de repos. Sans même prendre le temps d'avaler quoi que ce soit je file sous la douche pour me rafraichir et me débarbouiller de la longue nuit, une fois prête je prends enfin la peine de manger quelques grains de raisins et décide de m'enfuir de cette maudite pièce. Je passe le reste de ma journée à errer dans l'hôtel de ci et de là, passant par l'accueil, par ma boîte aux lettres, allant faire un tour au niveau de la serre, puis prendre un cocktail en profitant du soleil allongée sur l'un de leur sublime transat. Je dîne dehors, je fais tout mon possible pour ne pas regagner ma chambre et il y a un moyen pour prolonger la soirée, le casino. Je décide donc de m'aventurer dans ce lieu que je n'ai encore jusqu'à présent jamais fréquenté, et puis qui sait je pourrais avoir un peu de chance et ne pas repartir les mains vides.. Et alors que je m'installe à une des tables c'est là que je le vois, l'homme de mon rêve, encore plus beau et déstabilisant que dans ma vision de la nuit passé. Je croise son regard alors qu'il relève les yeux vers moi et aussitôt je détourne la tête pour ne pas laisser durer. On me tend mes cartes que je prend d'une main tremblante et mon regard se pose à nouveau sur lui, il me regarde comme s'il me connaissait, d'un air interrogateur, je lui offre un léger sourire gênée.. Que la partie commence.



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Hunter O.W. Sullivan
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MessageSujet: Re: N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.    N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.  I_icon_minitimeSam 11 Mai - 20:01

Il y a quelque chose dans tes yeux


U
ne ombre. Immobile. Tout de noir vêtu. L'homme. Le loup. Pourquoi était-il ici ? Avait-il le droit d'agir ainsi ? Nul doute que oui. Simplement, parce qu'il l'avait vu. Depuis ce début d'après midi. Il l'avait suivi. Il avait passé sa journée à l'épier en silence. Dakota. Il n'y croyait pas. Il avait réussi à s'en persuader pourtant. Vivante ? Impossible. Alors, pourquoi, elle, à cet instant, lui ressemblait tant ? Cela avait commencé vers cinq heures du matin. L'obsession de la revoir. La nécessité de la chercher. Le besoin de lui parler. Elle était là, si proche. Pourtant, si inaccessible. Il aurait aimé serrer ses doigts autour de son petit cou en lui susurrant des mots doux. Je t'aime, je t'aime, tu ne vois pas à quel point je t'aime ? Il ne l'avait pas fait. Il l'aimait trop pour la tuer. Douce ironie. Alors, il s'était contenté de l'observer. De l'admirer. Sa petite poupée au grand manteau rouge. L'adorable enfant de ses rêves. Vous trouvez ses pensées chaotiques ? Vous ne savez rien de ce qu'est le chaos. Voilà ce que Hunter vous aurait aboyé à la figure s'il vous avait entendu. Heureusement pour vous, il restait sourd aux appels du loup et, pour l'heure, n'était pas encore tout à fait remis de son arrivée ici.

Il l'avait suivie, oui, jusque dans le casino. Ses lumières aveuglantes. Ses bruits, les murmures, les jetons s'entrechoquant entre les doigts du maître du jeu. Trop de lumière. Trop de bruit. Trop de froissements de robe, de cliquetis de bracelets, de cris de victoire ou de râlements de défaite. Les billes qui roulent, les cartes qui frottent le bois, le velours vert, rouge. Du rouge ? Sans parler des machines à sous. Mécanismes assourdissant, rouages devenus fou et argent débordant des espaces pourtant prévus à cet effet. Non, vraiment, le jeune homme détestait cet endroit. Trop de luxe. Trop de tout. Lui, le gamin de la rue, la bête sauvage adoratrice de calme et de fraîcheur. Il bouillonnait de rage de la voir dans un endroit semblable. Dakota n'était pas comme ça. Alors, leurs regards se croisèrent, pour la première fois. Son cœur loupa un battement, il n'aurait pu le nier. Ce même regard, cette même présence. C'était si perturbant.

Cette fille était une telle obsession qu'il en avait oublié d'aller manger ce soir. Il avait oublié de retourner dans sa chambre pour changer ses bandages. Il avait tout oublié. Il n'y avait qu'elle. Ses seuls moments de répit étaient quand il fermait les yeux et encore, il voyait rouge à chaque fois que ses paupières étaient closes. Cet endroit et cette femme étaient des cauchemars. Ses cauchemars. Il n'était pas à sa place. Absolument pas à sa place. Bien sûr, il ne laissait rien paraître de son malaise et, même s'il sentait ses doigts trembler, son visage restait parfaitement impassible. Elle lui fit un léger sourire auquel il ne répondit pas, se contentant de la fixer. Elle venait de s'installer à une table et recevait ses cartes. Malheureusement, toutes les places étaient prises et, lui, préférait de toute manière rester immobile, en retrait, mais il devait lui adresser un signe, il en avait besoin. A côté de lui, se trouvait une femme blonde. La belle au bois dormant ? Allez savoir. Il glissa lentement sa main dans le cou de cette dernière. Déposant son indexe sur ses lèvres closes pour faire signe à sa Dakota de substitution de se taire et, tout en gardant les yeux plongés dans les siens, il décrocha habilement le pendentif de la demoiselle qu'il fit glisser entre ses doigts. Voler. Ce qu'il savait faire de mieux. Dérober, tel Arsène Lupin, les bijoux des jolies femmes. Cette dernière due sentir un léger courant d'air puisqu'elle tourna le regard vers lui, mais il lui adressa un beau sourire et cela suffit à faire tomber le doute. Elle se détourna de lui et il glissa la chaîne dans sa poche avant de reporter son attention sur le petit chaperon rouge, un mince sourire sur les lèvres. Alors, il lui fit un clin d’œil. Juste un minuscule clin d’œil, avant de s'enfoncer lentement dans la foule, s'éloignant légèrement derrière une machine à sous. Un bon poste d'observation pour continuer à la surveiller, du coin de l’œil, tout en s'écartant de l'agitation de ce début de soirée. Oui, en effet, la partie commençait. Mais c'était à elle de jouer.

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Louve H. R. Hood
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MessageSujet: Re: N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.    N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.  I_icon_minitimeSam 18 Mai - 9:19



Je suis une exception.
Tu es mon exception.
Il était là face à moi immobile, le visage impassible, il savait ce qu'il voulait j'en étais certaine, il était sûr de lui et la rage qui se taisait au fond de ses yeux le prouvait encore plus. Je m'étais emparée de mes cartes pensant qu'il allait se joindre lui aussi à la table où j'allais joué mais il n'en fit rien au contraire il resta en retrait toujours aussi impénétrable, je ne pouvais rester plus de quelques secondes sans poser mes yeux sur lui, j'en devenais obsédée par ce qu'il dégageait. Et il l'avait certainement remarqué puisqu'il attrapa mon regard, sa main glissant le long du coup d'une belle jeune femme au cheveux semblable à la couleur du blé, un hélant de jalousie s'empara subitement de moi sans que je sache vraiment pourquoi, je ne connaissais même pas cette homme, certes je l'avais vu en rêve mais j'avais également pu le croiser la veille sans y prêter attention. Quoi qu'il en soit des l'instant ou sa peau fut mise en contact avec la blonde mon corps tout entier se raidit et immédiatement un flot de haine grandit en moi, j'avais envie de tuer cette femme pour qui il avait osé avoir de l'attention tout en me provoquant du regard. Mais il glissa son doigt sur ses lèvres vermeille, m'intimant des lors au silence, je ne bougeais plus, retenant même jusqu'à mon souffle et je le vis de ses doigts habille ôter le collier de la jeune femme que j'avais jalousais si tôt qu'il s'en était approché. Elle tourna la tête vers lui et mon cœur eu un raté pensant qu'il c'était fait prendre mais non il lui adressa un beau sourire et elle se plongea à nouveau dans son jeu, je le regardais émerveillé par tant d'adresse, d'ailleurs j'ignorais la raison de mon émerveillement, j'aurais plutôt eu tendance dans ma vie d'avant a dénoncer ce genre de crapule mais je n'en fis rien lorsqu'un léger sourire s'affiche sur son beau visage suivi d'un clin d’œil avant de disparaitre. Non il ne pouvait pas partir comme ça, c'était impossible. « Madame c'est à vous. » Le maître du jeu venait de me sortir de ma torpeur mais je ne pouvais le laisser filer. « Je quitte la partie. Continuez sans moi. » Les joueurs me regardèrent tous de travers mais je n'en avais que faire je voulais le retrouver avant qu'il ne disparaisse vraiment, j'avais ce besoin d'être proche, de la savoir prêt de moi. Je m'étais hâté pour pas grand chose il était juste un peu plus loin, installé à une des nombreuses machines à sous qu'hébergeait le casino. J'eus un mouvement de recul, réfléchissant une seconde à ce que j'allais faire et si cela était une bonne idée, je n'avais pas encore perdu toute ma raison mais l'appel était bien plus fort et je n'avais pas l'envie de résister à ce dernier. Je voulais me jeter das la gueule du loup, si seulement je savais..

C'est donc sûre de mon coup que j'avançais vers lui, un pas assuré et pourtant mon être en panique, je serrais fort contre mon ventre ma petite pochette dans lequel était rangé mes effets personnels. il n'allait pas me voler, j'en était persuadé, d'ailleurs pourquoi voler dans cet hôtel si ce n'était pour se divertir ou attirer l'attention, la plupart des choses étaient offertes ou facilement acquérable en ces lieux. Je passais juste à côté de lui ne le quittant pas des yeux, moi aussi je voulais jouer à ça et je m'en sentais clairement capable ce soir, plus rien ne me faisais peur, j'avais tout perdu alors j'étais libre et voir cet homme là ce soir me donnais clairement la possibilité de me faire une raison une bonne fois pour toute, j'étais là depuis si longtemps sans jamais avoir trouvé une quelconque sorties alors peut-être que c'était lui ma libération. Je n'avais as quitté ses yeux, envoutée, mais je n'avais stoppé mon chemin quand bien même j'étais passée à quelques centimètres de lui, je me dirigeais ailleurs, je ne savais pas exactement où mais ce serait beaucoup plus calme, loin de tout se brouhaha. Et j'étais à peu prêt sûre et certaine qu'il allait à mon tours e suivre, du moins je l’espérais de tout mon être, l'attraction de mon côté étant plus que perturbante, je me devais de savoir s'il allait lui aussi céder et venir me rejoindre à son tours..



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MessageSujet: Re: N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.    N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.  I_icon_minitimeMar 25 Juin - 13:12

Il y a quelque chose dans tes yeux


E
lle ne pouvait pas, elle ne devait pas, céder outrageusement à la tentation, aussi simplement, aussi bêtement. Pour son bien, pour leur bien à tous. La colère, la jalousie de l'animal carnassier commençait doucement à se réveiller, annonçant bien autre chose que des petites fleurs de printemps et des salles joliment décorées. Qui sait ce qui attendait l'Hôtel Tales désormais. Pour l'heure, ce n'est que chez une femme -et pas des moindres-, qu'il semait le trouble. Bientôt, il serait partout, dans tous les esprits. Il serait la bête féroce sortant le soir de sous votre lit, dans un monde qui serait le sien. Son histoire. C'est du moins ce que le loup semblait hurler, au fond de son cœur et ce contre quoi le jeune homme tentait désespérément de lutter. Une voix de monstre résonnait dans son esprit. Je suis là mon petit, je suis là. L'aurais-tu oublié? Comment oublier tous les crimes qu'il avait fait ? Il baissa inconsciemment le regard vers ses mains. Dans une vie comme dans une autre, il était le méchant du conte. Ses mains n'étaient pas celles d'un homme, mais d'un criminel. Des mains pleines de sang. Au final, il n'avait été qu'un obstacle de plus dans une histoire trop belle pour être vraie. Sentant que la part du loup commençait déjà à grandir en lui il chercha du regard la douce demoiselle. Elle était son équilibre. Elle pourrait calmer ses maux. Et si pour cela, il fallait qu'il entre dans le jeu, alors il le ferait, en modifiant les règles. Un jeu d'enfant.

Il la trouva enfin. Sa démarche d'ange la porta jusqu'à lui. Pourtant, elle ne s'arrêta pas et elle passa dans son dos sans même le frôler. Quelques secondes qui lui parurent durer une éternité. Il avait d'ailleurs fermé les yeux et inspiré profondément l'air du casino, retrouvant parmi les odeurs âcres des jetons, du métal, des boissons, du velours rouge et des eaux de toilette asphyxiante des clients, le doux parfum sucré de sa dulcinée. Une effluve légère, une senteur florale à laquelle se mêlait un arôme de pain d'épice. Ces parfums de femme-enfant, qui apportent aux petites filles un nouveau visage de maturité et qui font retrouver aux femmes une fraîcheur qui leur semblait pourtant égarée. Il rouvrit lentement les yeux et la suivit du regard. Imprimant dans son esprit qu'elle portait la même odeur que Dakota, ces notes suaves laissées dans son sillage, qui faisait se retourner les hommes et pâlir les femmes. Gravant dans son cœur au fer rouge ce court instant durant lequel il s'était laissé enivrer par une femme si proche et pourtant si inaccessible. Il devina qu'elle avait judicieusement vaporisé les parties stratégiques de son corps, comme le creux des poignets ou l'arrière de ses oreilles. Ces endroits où le sang chauffait la peau et exhalait toutes les senteurs. Il aurait même pu, avec un peu plus de volonté, sentir la simple odeur de sa chair pâle, mais cela aurait été un cadeau trop merveilleux pour le loup et trop dangereux pour l'homme. Pour elle, aussi.

Sans temps de réflexion supplémentaire, il se redressa, mit les mains dans ses poches et lui emboîta le pas, gardant tout de même une distance raisonnable. Il marchait tête baissée, mais son regard pesait dans le dos de la jeune femme, nullement attiré par la perfection de ses courbes, mais plus par le mouvement léger des cheveux qui décoraient sa nuque. Sans le vouloir, il agissait d'une manière totalement décalée, mais propre au prédateur. Il observait sa proie, la traquait, humait son parfum, dans le but de pouvoir la retrouver quoi qu'il arrive, la différencier parmi des dizaines de femmes différentes. Par ailleurs, son attitude générale était celle de quelqu'un qui veut passer inaperçu. Pour autant, il avait le plus grand mal à se fondre dans la masse. Son attitude générale n'était pas en accord avec l'endroit et, quelle que soit la constance avec laquelle il gardait son visage impassible, les regards se tournaient imperceptiblement vers lui, avant de se détourner. Bouillonnant inconsciemment de rage de se sentir par moment épié, il fit un effort surhumain pour ne pas trahir son malaise. Un court instant, il fut distrait par un cri de joie au fond de la pièce : une femme venait de gagner. Court instant qui lui suffit à perdre de vue sa Dakota de substitution. Il jura intérieurement et se mit à jouer des coudes et des épaules pour se frayer un chemin, fendant la masse de joueurs aussi rapidement que possible. A mesure qu'il avançait, l'ampleur de la foule diminuait et il finit par la retrouver enfin, à quelques mètres seulement. Décidé à ne plus la laisser fuir, il franchit les dernières foulées qui le séparaient d'elle et s'arrêta dans son dos. L'endroit était plus désert que le reste du casino, aussi, il devina aisément qu'elle sentirait sa présence dans son dos. Il inspira lentement et, sortit de sa poche le pendentif dérobé précédemment. En silence et avec une lenteur assez remarquable, il le glissa devant la demoiselle et vint le placer autour de son cou, avant de l'attacher, sans jamais entrer en contact avec sa peau de poupée. Il fit un pas en arrière et attendit qu'elle se retourne vers lui, pour pouvoir l'admirer de plus près.



[Désolée du retard !]
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MessageSujet: Re: N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.    N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.  I_icon_minitimeLun 1 Juil - 21:45



Je suis une exception.
Tu es mon exception.
Après avoir fait quelques pas je m'étais décidée à me stopper, restant immobile, attendant qu'il arrive c'était impossible de ne pas le souhaiter, je voulais le savoir non loin de moi et pour ça il fallait qu'il puisse me suivre. Je savais qu'il avait perdu ma trace pour m'être retournée et ne pas avoir vu son regard noir transpercer tout mon être, c'était effrayant mais envoutant, c'est comme si je n'attendais que ça, me faire attraper ou je ne sais quoi qui s'en approcherait. Les souvenirs qui reviennent heurtant violemment mes pensées, un frisson qui me parcoure l'échine et soudain j'ai froid, c'est comme si nous étions passés de l'été à l'hiver, je sens la brûlure du froid mordant ma chair avec ardeur, un vent glacial emmêlant ma chevelure d'ébène et soudain une chaleur enivrante se propage dans mon dos, j'étais tellement capturé par mes souvenirs que j'en ai oublié qu'il me suivait comme je le souhaitais. Je mords mes lèvres carmin et ma bouche ne peut s'empêcher de s'agrandir pour afficher un léger sourire. je ne me tourne pas restant immobile alors que je le sais derrière moi et si ce n'était pas lui ? Mon estomac se serre subitement mais je sais qu'il ne peut en être autrement, c'est forcément lui, je le sens, je le sais, tout mon corps est en extase, cette force qui s'empare de moi et ses mains qui apparaissent devant moi tenant le fameux collier dérobé quelques minutes plus tôt, il est vraiment joli et c'est ambitieux de sa part que d'oser le mettre autours de mon cou. Je ne respire plus, ses gestes sont lents et assurés, il ne tremble pas et maîtrise grandement la situation, pas une seule parcelle de sa peau frôle la mienne, frustration garantie. Il l'attache et alors qu'il pourrait s'emparer de ma gorge brulante il n'en fait rien et je le sens qui se retire de derrière moi ayant peur qu'il ne fuit le retour et brutal et nous nous faisons enfin face. Mon palpitant n'en ai que plus brutal, ma respiration est lente et pourtant tout se bouscule en mon fort antérieur je le regarde me dévorer avec toute cette ardeur comme si j'étais sa brebis et lui mon loup, un coup de dent et mon gorge entre ses pattes et encore ses flashs violents d'un loup au regard pénétrant et les cadavres ainsi que le sang salissant le beau manteau blanc qui recouvre la plaine, je déglutie et je me plonge dans le noir de ses yeux. C'est effrayant et rassurant, pourquoi est-ce que je suis persuadée de le connaitre je suis pourtant certaine de ne jamais l'avoir vu avant et pourtant c'est comme si nous n'avions jamais été séparés. J'essaie de reprendre mes esprits, je ne dois pas me laisser perturbée si facilement, cet hôtel sera ma perte, je n'ai jamais été aussi dissipée qu'en ses lieux, le danger attise mon attention, je me plais à me mettre dans des situations compromettantes et qui pourraient signifier plus que ce qu'elles ne le laisse paraitre. Il faut que je trouve autre chose, le collier par exemple, lui reprocher que son acte est mal peut-être une bonne issue de sortie et une diversion assez.. Assez, non ce n'est peut-être pas l'idée mais tant pis, prenant mon courage a deux mains et mettant toute la haine ou l'admiration ou je ne sais qu'elle émotion qui se bagarre en mon fort intérieur je décide d'ouvrir le bouche. « C'est ambitieux ! » Félicitation andouille tu le félicites, manquait plus que ça, mais c'est la panique, je suis comme une proie effrayée devant son prédateur, aucune échappatoire peu importe la solution choisis je sais déjà que je vais y passer. Paniquée je regarde autours de moi, cherchant une issue de secours mais je ne vois rien et le lieux son désert, pas de preuve concernant mon futur meurtre. Pourquoi ses images, cette violence qui se débat en moi, des souvenirs, des douleurs refaisant surface, une crise qui apparait et cette pression empêchant mes poumons de se remplir d'air, je titube.. Je, je tombe. Mais je ne heurte pas le sol, c'est plus chaud, plus ferme et fort mais pas dur, pas froid, c'est doux. Et mes paupières qui clignent retrouvant la lumière, trouvant réconfort dans ce regard si près, si effrayé comme je l'ai été et ses bras autours de moi, j'en respire à peine. Il y a son odeur, se parfum envoutant, déstabilisant et qui me ramène à la réalité, tout est assez flou mais je le pousse et me redresse à nouveau face à lui n'ayant pas réellement compris ce qu'il s'est passé durant ce laps de temps infime..



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MessageSujet: Re: N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.    N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.  I_icon_minitime

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