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 C'est devant l'immensité des choses qu'on se sent tout petit.

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COMPLETE AMNESIA
Ondine A. Pedersen
Ondine A. Pedersen

MessageSujet: C'est devant l'immensité des choses qu'on se sent tout petit.   C'est devant l'immensité des choses qu'on se sent tout petit. I_icon_minitimeLun 1 Avr - 19:14


La nature apprend à l'homme à nager lorsqu'elle fait couler son bateau.
Saït Faïk Abasiyanik

Qu'est ce que le temps ? A quoi bon s'amuser à nous dicter que faire ? Tant il n'est rien ici. Pourquoi se lever ? Pourquoi participer ? Pourquoi vivre tout simplement ? Des questions auxquelles la jeune fille ne cessait de se tourmenter toutes les nuits. Perdue dans ce qui ressemblaient être des démons obscurs, elle ne parlait que très peu d'elle ou même de n'importe quel sujet en général. A quoi bon le faire ? Les gens sont existants pour mieux nous abandonner par la suite. N'en était-elle pas elle même un très bon exemple ? Elle qui avait abandonné sa famille, contrainte de vivre dans une prison dorée qu'elle n'avait osé imaginer jusqu’alors. Tout n'était que poussière et rien d'autre ne pouvait la dissuader de ses idées profondes. Même la mort n'aurait pu la délivrer de ses tourments. Au contraire, elle l'y aurait emprisonnée davantage en lui faisant connaître des fantômes de son passé. Alors, elle tentait tant bien que mal de trouver la force de se lever le matin . De se rendre dans des lieux communs à tous, et de les regarder. Eux qui paraissaient si intéressants, avec autant d'histoires à raconter qu'un petit enfant aurait pu lui même s'accorder à le faire grâce à son imagination débordante. Ils parvenaient à bouger de telles manière, qu'Ondine avait parfois l'impression qu'ils dansaient autour d'elle, et qu'elle ne pouvait rien faire. Alors, contrainte de regarder le spectacle, elle se mettait à sourire à quelques unes de ses connaissances, juste pour rester polie. Et puis, c'était fini... S'en suivait cette même habitude à partir pour aller s'enfermer dans des livres. De telle manière que seule son imagination lui permettait de s'évader d'ici pour retrouver ceux qu'elle aimait. Elle parvenait à fuir ses murs, à aller au delà des frontières qu'elle connaissait pour retrouver sa planche de surf, et voguer sur la houle tel un oiseau aurait prit le vent pour se libérer de ses chaînes. Il n'y avait que comme cela qu'elle pouvait parvenir à survivre. Et peut être était-elle trop innocente ou insouciante, en désirant ainsi se voiler la face ? Mais c'était au moins, le seul moyen qu'elle avait trouvé pour rester forte. Pour parvenir à avancer, sans faillir sous le poids des larmes et des remords. Car si elle commençait à se demander ce qu'elle aurait du faire ou non de sa vie, autant qu'on en finisse tout de suite... Cela étant, il n'était pas difficile de la trouver lorsqu’on la cherchait. Car tout comme aujourd'hui, en cet instant précis, Ondine avait rejoins le chemin du sixième étage pour aller s'enfermer dans ce monde qui l'attirait tant. Tout le monde se demandait bien pourquoi, la jeune fille n'avait pas choisi cet étage pour prendre ses quartiers, et elle n'avait jamais eu l'occasion d'y répondre. Car si on lui demandait, elle répondrait simplement pour continuer à garder cette même sensation de bien être et de plénitude qu'elle pouvait ressentir à chaque fois qu'elle s'engouffrait dans ces couloirs bleutés. Tout ici était tellement beau, qu'elle ne voulait en rien tâcher ces tableaux par son comportement. Selon elle, elle n'avait pas le droit d'être ici. Car ces êtres étaient si purs et si beaux que son passé les auraient peut être corrompus. Autant vous dire qu'elle avait sa propre vision des choses et qu'elle ne s'accordait aucun bonheur quel qu'il soit par crainte de ne pas le mériter. Alors elle venait ici tous les jours et elle s'installait depuis dix jours à ce même banc sur lequel elle passait des heures à regarder coraux et autres poissons qui passaient devant ses yeux. Il lui arrivait parfois de sourire lorsque l'un d'eux s'amusait à faire des pirouettes pour attirer l'attention d'un autre poisson. On aurait cru qu'il lévitait dans les airs. Tout était si beau et si intouchable en même temps, elle aurait tout donné afin de pouvoir les rejoindre. Pour avoir ce système de branchies qui leur permettait de se mouvoir dans cette vaste étendue, pour avoir une vie comme la leur, sans avoir à se soucier des événements passés. Perdue dans ses pensées, la jeune fille venait tout juste de se lever afin de toucher du bout des doigts l'écran tempéré devant elle. Elle se sentait si petite et si insignifiante face à cette grande étendue d'eau. Et puis... un bruit l'obligea à se retourner en vitesse, faisant ainsi battre son cœur à la chamade contre sa poitrine. Plissant ses yeux, elle regarda vers son côté droit et tenta dans la pénombre de déceler un silhouette fantomatique.  « Il y a quelqu'un ? » Sa voix n'était pas forte, elle était à peine plus forte qu'un chuchotement. Et pourtant, la quiétude de ces lieux lui laissait présager qu'elle avait été entendu. Cela ne pouvait être autrement.

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Owen G. Ross-E.
Owen G. Ross-E.

MessageSujet: Re: C'est devant l'immensité des choses qu'on se sent tout petit.   C'est devant l'immensité des choses qu'on se sent tout petit. I_icon_minitimeLun 8 Avr - 17:53



C'est devant l'immensité des choses qu'on se sent tout petit

Ondine & Owen & Plus si autre

Ce matin je me suis levé tôt, depuis une dizaine de jour j’observe une jeune fille, une jolie brune qui se prénomme Ondine d’après ce que j’ai compris. Et pourquoi je fais cela et bien j’étais juste là au moment ou elle a passé le mur, je les vu arriver à travers les briques, j’avoue que j’ai trouvé cela troublant et impressionnant. C’était la première fois en six mois que j’assistais à l’arrivé d’un client, j’ai même essayé de passer dans l’autre sens, je l’ai à peine laissé sortir, que je me suis jeté sur le mur à l’endroit où elle apparaissait. Mais rien à part une bonne bosse, et pour la demoiselle une belle peur, déjà le passage du mur et à peine sortie de celui-ci, un fou furieux qui lui fonce dessus. Bonjour la première rencontre, j’ai fait fort là, mais j’aurais pu passer j’en suis sur, il ne m’a manqué é qu’une seconde. Ensuite pour tout arranger au lieu de m’excuser je l’ai bombardé de questions sur ce qui se passait de l’autre côté, je ne me suis pas reconnu, je veux tellement partir d’ici que je deviens un vrai goujat. Depuis j’ai l’impression qu’elle me fuit, ou qu’elle m’évite, du coup je la suis et je l’observe en essayant de rester discret, ce qui n’est pas toujours facile. J’ai remarqué qu’elle aimait bien aller au sixième étage, celui où il y a tous ces aquariums, un truc de fou, d’ailleurs tous les étages sont un peu fous, avec leurs thèmes différents, cela me fait poser pas mal de questions tout cela, je me demande où on peut être vraiment , dans quelle partie du monde. De toute manière depuis que je suis là je me pose des tas de questions, alors une nouvelle tête juste fraichement arrivé je ne peux laisser passer cela, j’ai besoin de savoir, si tout est toujours pareil de l’autre côté. On ne sait jamais, une guerre peut avoir été déclarée, ou un cataclysme, ou je ne sais moi, la fin du monde. Bon sens c’est vraiment pénible de ne rien savoir, et de ne rien comprendre à cette situation qui pourrait faire rire certain si je leurs racontais. Mais franchement qui me croirais, j’ai moi-même du mal à croire ce que je vie, alors les autres et puis comment expliquer la traversée du mur, ils me prendraient pour un malade.


J’ai réussis à découvrir où était sa chambre, je l’attends caché dans un coin, la voilà qui sort, elle se dirige vers l’ascenseur, et bingo elle va au sixième étage. Pourquoi changé le train train quotidien, et puis elle n’a peut être rien d’autre à faire, de toute manière à part se balader dans l’hôtel où sur son toit, on a vite fait le tour. Je me dirige vers l’autre ascenseur, il arrive plus loin, je ne veux pas qu’elle me voit, je ne veux pas lui faire peur. Je sors en vérifiant qu’il n’y est personne, surtout qu’il n’y est pas Ondine, et je vais me cacher. Je commence à chercher par où elle est partie, et devant quel aquarium elle a choisit de s’asseoir, enfin je la vois. Elle aurait du avoir une chambre au sixième, ainsi elle pourrait tout le temps les observer et le toucher. Puis elle se lève et va poser sa main contre la vitre de l’aquarium, je recule et flute j’ai bousculé un truc, du coup il y a eu un léger bruit, pourvu qu’elle n’est rien entendu. Elle se retourne et regarde vers moi, je suis repéré, je me cache dans la pénombre, pourvu qu’elle ne me voit pas.

Ondine : Il y a quelqu’un.

Je suis cuit, si elle sait que c’est moi, elle va faire un scandale, dire que je l’harcèle, va falloir que je trouve un truc, pour le moment elle ne bouge pas, elle doit avoir peur, tant mieux, faut que je trouve un plan pour m’en sortir s’en me faire prendre la main dans le sac. Je décide alors de faire une grosse voix avant de répondre.

Owen : Ne vous inquiétez pas Melle, c’est la maintenance pour l’aquarium, désolé si je vous ai fat peur. Vous pouvez partir tranquille, et encore mille excuses.

Bon espérons que la ruse aura marché et qu’elle ne viendra pas fouiner par là, je ne veux pas me retrouver nez à nez avec elle, sinon je ne sais pas comment ça va finir. Et je ne veux pas d’ennuis, déjà que je suis surveillé par Louve depuis que j’ai voulu sauter du toit, pas besoin qu’elle apprenne ça, en plus parfois elle me fait peur, si moi je suis l’ogre, elle je ne sais pas mais, enfin…Faut que je me concentre sur Ondine pour le moment, bon voyons voir si le plan a marché et si elle est partie. En essayant de ne pas refaire de bruit, je jette un coup d’œil, mais elle est où, bon sens elle est où. Je sorts doucement de l’endroit où je ma cache et marche à pas de loup en me collant contre les murs. Elle a disparu, le plan à du marché, ouf, rien à craindre, la demoiselle a du retourner dans sa chambre où bien aller flâner dans un coin de l’hôtel, mais elle ne m’a pas vu et ça c’est l’essentiel. Puis alors que je vais partir j’entends un bruit, il y aurait quelqu’un d’autre. Je crois que l’on va jouer à cache cache, je me colle au mur pour essayer de ne pas être vu, et je ne bouge pas, encore du bruit, surement un client qui sort de sa chambre, je sui s bête ou quoi, oui c’est ça un client. Du coup je sorts de ma cachette et qui est là Ondine, bon je crois que là je suis cuit.

Owen : Bonjour Ondine, c’est bien ça, vous aussi vous aimez les aquariums.

Pourvu qu’elle ne se doute de rien.
.


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Ondine A. Pedersen
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MessageSujet: Re: C'est devant l'immensité des choses qu'on se sent tout petit.   C'est devant l'immensité des choses qu'on se sent tout petit. I_icon_minitimeVen 24 Mai - 18:51


La nature apprend à l'homme à nager lorsqu'elle fait couler son bateau.
Saït Faïk Abasiyanik

Le monde marin paraissait tellement différent de celui auquel la jeune fille appartenait. Un monde pour lequel, l’attrait qu’elle développait depuis sa plus tendre enfance ne cessait de s’accroître tant les années passées. Le calme, la quiétude, l’ivresse des diverses sensations dues aux courants marins, toutes ces choses, aussi futiles soient elles, étaient devenues une véritable obsession. Il n’y avait que par ce monde qu’elle parvenait à retrouver sa mère. Et il n’y avait que par cet environnement qu’elle se sentait chez elle. Bien entendu, il lui était complètement impossible de passer par delà les vitres tempérées afin de se mouvoir dans ce liquide sans avoir recours à une aide artificielle, tout comme l’idée d’une vie par delà ces horizons n’était qu’un simple fantasme. Un rêve inespéré, qu’elle ne pourrait vivre que lorsqu’elle serait assoupie dans son lit. Mais là encore, rien ne parviendrait à refléter la réalité telle qu’elle se l’imaginait. Mais le toucher du bout des doigts, pouvoir croire en cette chance était bien plus que ce que l’espérance pouvait lui offrir. Voilà pourquoi, Ondine tenait à tant à passer ses journées devant les aquariums. Parce qu’elle parvenait enfin à trouver cette même chose qui lui permettait également de survivre. C’est ainsi, perdue dans ses pensées, heureuse de pouvoir admirer les beautés que la nature lui offrait, que la jeune fille se plaisait à croire en une certaine discussion de la part des animaux marins. C’était comme si, le poisson qu’elle venait d’admirer avait pu comprendre ce qu’elle ressentait au fond d’elle. Cela n’était qu’un doux rêve, que de croire qu’il viendrait se lover entre ses doigts, ou bien qu’il chercherait tout simplement un quelconque contact de l’autre côté de cette baie vitrée. Ondine voulait se plaire à sentir ses écailles contre sa peau, à pouvoir effleurer tant de fragilité et de vivacité. Si cela pouvait exister… Malheureusement pour elle, rien de tout cela n’arriverait jamais. Et ses études lui avaient prouvé cette même hypothèse. Et pourtant, il y avait cette faculté qu’ont les hommes chaque fois qu’ils pensent pouvoir créer un monde meilleur : l’espoir. Un espoir noble, un espoir innocent mais surtout un espoir naïf. De l’autre côté du mur, nul ne pouvait nier le fait qu’elle était probablement bien trop naïve pour son âge. Mais ici… Elle n’était rien. Aussi, c’est en restant fidèle à elle-même et en contemplant ces divers ballets aquatiques, qu’elle s’installa devant cet immense aquarium. Coupant tout contact direct avec la réalité, elle ne savait ni le temps, ni l’heure, rien ne l’importait à cet instant présent. Il n’y avait qu’eux. Tout cela aurait pu durer éternellement, si un son émanant d’un peu plus loin se fit entendre. Ondine sembla comme revenir à la réalité et sursauta légèrement avant d’oser demander de sa timide voix si une tierce personne se trouvait en ces lieux. Il se passa quelques secondes, durant lesquelles, la jeune fille plissa ses yeux afin de déceler si les ombres mouvantes sur les parois n’étaient dues qu’à son imagination ou bien si elles existaient vraiment. Et puis « Ne vous inquiétez pas Melle, c’est la maintenance pour l’aquarium, désolé si je vous ai fat peur. Vous pouvez partir tranquille, et encore mille excuses. » Cette voix avait su l’apaiser l’espace de quelques instants, lui prouvant ainsi qu’elle n’était pas folle. Cherchant à reprendre contenance et ainsi calmer les battements conséquents à l’intérieur de sa poitrine, Ondine fixa à nouveau devant elle pour se perdre quelques secondes de plus devant cette faune sans pareille. En vain… Car le petit être qu’elle admirait venait de disparaître, probablement à cause des mouvements trop brusques qu’elle avait du avoir. Baissant son regard vers le sol, la jeune fille laissa ainsi sa main caresser l’écran bleuâtre au fil de ses pas. De sa démarche volontairement lente, elle se plaisait à croire qu’elle parviendrait à attiser la curiosité de l’une de ces merveilles et qu’elle pourrait ainsi l’admirer encore plusieurs minutes. Juste le temps de se rendre compte que la pureté n’avait nulle pareille ailleurs. Mais rien, si ce n’était les légères brises intérieures qui faisaient virevolter par ci par là les quelques algues et coraux présents.

Ses pas continuèrent à la guider par delà cet aquarium quelques instants. Et puis, finalement. Une idée lui vint. Celle d’oser espérer pouvoir discuter avec ce monsieur de la maintenance, sur la manière dont il traitait ces petits êtres. Un sourire sur les lèvres, Ondine rebroussa chemin afin de le chercher. Cependant, elle ne s’attendait pas à ce que ses pas la mènent vers une personne qu’elle ne connaissait que trop bien, et ce même de dos. Le souffle court, elle ne pouvait pas rebrousser chemin et se cacher. Il était là, devant elle et il lui parlait. Des paroles dont elle avait du mal à comprendre, tant elle était effrayée de le revoir. « Vous ? Enfin … je veux dire … Bon…bonjour. O…wen… » Tétanisée, la jeune fille ne sut quoi faire d’autre que rester immobile devant lui. Elle ne parvenait toujours pas à comprendre, pourquoi ce jeune homme aussi charmant soit-il avait décidé de… Elle était incapable de mettre un mot sur ce qu’elle pensait. La seule chose dont elle se souvenait, était qu’il l’avait effrayé malgré lui. Se reculant d’un pas et fuyant son regard en cherchant une échappatoire, elle continua de sa petite voix. « Je suis désolée, je pensais trouver un vétérinaire. L’auriez vous vu peut être ? » Ses mains devenaient moites, alors qu’elle se pinçait les lèvres, signe qu’elle était intimidée.

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Owen G. Ross-E.
Owen G. Ross-E.

MessageSujet: Re: C'est devant l'immensité des choses qu'on se sent tout petit.   C'est devant l'immensité des choses qu'on se sent tout petit. I_icon_minitimeLun 27 Mai - 20:56



C'est devant l'immensité des choses qu'on se sent tout petit

Ondine & Owen & Plus si autre

Je suis toujours intrigué par le fait qu'elle soit attirée par cette étage et les poissons, parfois quand je la regarde faire j'ai l'impression qu'elle communique avec eux. Je sais que cela peut paraitre stupide mais c'est comme ça que je le vois, elle a qu'elle a chose qui fascine ces petites bêtes et inversement. Je fais tout pour me cacher, mais je me fait repérer et du coup je me retrouve en face d'elle alors que ce n'était pas du tout ce que je voulais. Et comme à chaque fois que nos chemins se croisent Ondine a peur de moi, depuis que nous nous sommes rencontrés c'est ainsi. C'est vrai que le premier contact était loin d'être agréable et je comprend parfaitement que depuis elle est peur de moi. Je voudrais trouver une solution pour que cela ne soit plus ainsi mais le fait de la suivre n'arrange pas les choses. Et là encore autant dans ses yeux que dans sa voix c'est de la crainte que je vois et que j'entends, une crainte qui la fait hésiter dans chaque mots qu'elle prononce, cela me rends un peu triste car je voudrais que l'on soit ami tout simplement et que l'on puisse parler en toute tranquillité de chose et d'autre et surtout de notre ancien monde.

Ondine : Vous ? Enfin … je veux dire … Bon…bonjour. O…wen…

Sa voix est si fine presque cristalline, on a l'impression d'entendre une jolie petite clochette s'exprimer, je trouve que cette voix lui va très bien, et lui donne un certain charme, il est vrai que je ne l'ai jamais spécialement regardé. En tout cas pas comme ça, je vois juste en elle un moyen d'avoir des nouvelles de ce qui se passe de l'autre côté de ce maudit mur.

Ondine : Je suis désolée, je pensais trouver un vétérinaire. L’auriez vous vu peut être ?

Ah là je suis un peu dans le pétrin, vu qu'il n'y a personne d'autre que moi ici avec elle, et que le vétérinaire enfin l'homme d'entretien,et bien c'était moi en personne. Je vais lui dire quoi du coup la vérité pour essayer de repartir sur de bonne base ou bien encore mentir et risquer encore de compromettre peut être le moyen de faire plus ample connaissance.

Owen : Ah tu veux dire le type de l'entretien, celui qui s'occupe des aquariums, nettoyage, température de l'eau, la nourriture des poissons et tout le bordel, je crois qu'il est partie de l'autre côté.

Et voilà que je lui ment encore, bon sang je suis vraiment qu'un pauvre idiot, faut que je me rattrape et que je sois honnête avec elle, on ne peut pas partir sur une relation en ce basant sur des mensonges. Alors je prends mon courage à deux mains et je me lance.

Owen : Si tu veux je parts le chercher avec toi, comme ça il ne t’arrivera rien et tu ne seras pas toute seule. Tu veux lui demander quelque chose de spécial à ce type, et puis il est peut être loin maintenant tu veux vraiment le chercher.

Quel courageux je suis, mais si je lui dis que c'était moi elle risque de partir en courant et de ne plus vouloir me parler, alors tant pis pour la vérité, on verra cela plus tard. Je lui montre du doigt la sois-disant direction que l'homme aurait pris, pour vu qu'elle veuille bien que je l'accompagne sinon tout cela n'aura encore servi à rien. Pour la rassurer je lui adresse mon plus beau sourire, cela l'aidera peut être à me faire un peu confiance et à accepter ma compagnie. J'en profite pour regarder un peu plus la jolie brunette, son visage est agréable et doux au regard, elle parait si fragile au premier abord, mais je suis sur qu'au fond elle est du genre solide et même battante, mais je me trompe peut être. L'apparence physique est parfois trompeuse et pour le moment tout ce que j'ai vu en elle c'est la peur qu'elle a de moi. Si seulement elle pouvait changer d'avis à mon sujet et vois qui je suis vraiment, je ne suis pas un monstre loin de la.
.
Owen : Alors on le cherche ou bien on reste là à regarder les poissons nager dans les aquariums et on essaie de les reconnaitre. Tu t'y connais toi en poissons, ou bien c'est juste parce que tu trouves ça joli que tu viens souvent ici. Oui j'avoue je sais que tu viens ici souvent depuis que tu es dans l'hôtel, tu as l'air de vraiment passionné par ces petites bêtes là, je me trompe.

J'essaie d'avoir une voix calme pour ne pas l'effrayer et la voir disparaitre sans en savoir plus sur elle et sur sa fascination pour les poissons.

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C'est devant l'immensité des choses qu'on se sent tout petit.

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