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 Le silence suppose beaucoup de complicité.

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REAL MADNESS
Louve H. R. Hood
Louve H. R. Hood

MessageSujet: Le silence suppose beaucoup de complicité.   Le silence suppose beaucoup de complicité. I_icon_minitimeLun 1 Avr - 13:06



Le silence suppose beaucoup de complicité.
Cinq, quatre, trois, deux, un. Vingt deux heures précises. Le temps est doux, un léger vent souffle à l'ouest, emportant mes cheveux dans une danse furibonde, un frisson parcours mon échine et alors que je termine la dernière page de mon chapitre je me décide à rentrer. Il n'y a pas grand monde en cette période sur le toit en fait il est totalement désert, il faudrait être fou pour sortir à une heure pareille avec la température qu'il fait. Et pourtant il me semble avoir vu se dessiner une ombre, celle d'un homme vu l'envergure de sa silhouette, il à l'air grand et assez large d'épaules, ses cheveux semblent en bataille et il n'a pas l'air de vraiment savoir ce qui lui arrive, ni ce qu'il fait. Je serre le bouquin que je tiens entre mes mains contre ma poitrine, un deuxième frisson s'empare de moi mais celui là n'a rien à voir avec le froid. Je suis morte de trouille, j'ai toujours été assez trouillarde et méfiante, je n'aime pas cette sensation, ce goût amer et l'affolement de mon pouls. Je prend une grande respiration pour essayer de me détendre du mieux que je le peux tout en restant tout de même un tantinet sur mes gardes. Qui peut bien sortir à une telle heure même les jeunes les plus fous n'oseraient pas encore mettre un doigt de pied dans l'eau glacée du bassin extérieur quand bien même celle intérieur offre une eau chauffée et donc bien plus agréable. Je m'arrête un instant afin de mieux examiner la situation, l'homme se tourne de face et son visage me semble familier mais il fait nuit et peut-être que ce n'est qu'une envie provenant de moi, une illusion que je me fais pour me sentir rassurée. Et pourtant c'est la première fois depuis que je suis ici que quelqu'un me semble familier et la peur qui s'est immiscée en moi un instant plus tôt se dissipe et d'un pas assuré je m'approche vers l'ombre. M'a t-il vu ? Je me mordille la lèvre inférieur et lâchant mon livre d'une main je replace une de mes mèches furibondes derrière mon oreille droite. Avant d'avancer à nouveau vers l'homme qui me tourne le dos des à présent, il passe sous un des réverbère situé à côté de la piscine, j'arrive à voir son profil droit et soudain mon cœur s'arrête et mon sang se glace. Owen. Serait-il possible, non c'est impossible ce doit être mon imagination encore après tout il y a également ce loup qui revient sans cesse mais qui n'existe pas, enfin du moins pas réellement, il n'y a que moi qui le vois et quand j'en parle on me regarde avec de grands yeux avant de me tourner le dos, j'ai l'air d'une folle mais peu importe, cette fois je n'ai aucun doute. J'avance plus vite, essayant de me rapprocher le plus possible mais sans l'effrayer et tout un tas de questions se bousculent dans ma tête, depuis combien de temps est-il là, pourquoi ne l'ai je pas vu avant, vient-il d’arriver, qu'est-ce-qu'il fait sur ce toit à cette heure ci et directement je pense au pire. Moi aussi j'ai essayé de partir d'ici, par tous les moyens, même en essayant de sauter mais ça n'a rien changé, j'ai juste oublié le moment entre mon saut et celui où je me suis réveillée en sursaut dans mon lit pensant que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve. Non ceci est bien réel, nous sommes tous prisonniers de ce foutu hôtel et il n'existe aucune clé de sortie et même le moyen le plus clair pour mettre un terme à tout ça n'est pas réalisable.. Je lâche le bouquin qui cogne violemment la surface bétonnée et met à courir le plus vite possible pour arriver à temps, mon sang cogne contre mes tempes et je le sens affluer partout à une vitesse ahurissante, c'est la première fois depuis longtemps que je me sens aussi vivante, je suis presque à bout de souffle mais j'arrive à crier, un son rauque s'échappe de ma gorge lorsque je cris son nom. « OWEN ! » Je me tiens les côtes, un point de côté ralentissant déjà ma course, je m'arrête un instant tendant la main vers lui alors qu'il me dévisage, lui aussi doit me prendre pour une folle mais peu importe maintenant je suis sûre que c'est lui et il ne faut pas qu'il saute, ça ne le mènera nulle part. « Tu.. Tu ne dois pas sauter ! Il n'y a aucun moyen de sortir d'ici. J'ai déjà essayé et je suis encore là. » Hormis perdre du temps, il ne gagnerait rien à faire ceci et je ne voulais pas voir périr un ami.



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Owen G. Ross-E.
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MessageSujet: Re: Le silence suppose beaucoup de complicité.   Le silence suppose beaucoup de complicité. I_icon_minitimeMer 3 Avr - 10:48



Le silence suppose beaucoup de complicité..

Louve & Owen
Depuis que je suis ici retenu comme un prisonnier, alors que je n’ai rien fait, je fouine dans tous les coins pour trouver une échappatoire et une solution pour repartir d’où je viens. Tout les gens autour de moi ont l’air de bien prendre le fait d’être ici, ou du moins c’est l’impression qu’ils donnent mais moi je ne le supporte plus, ma femme et mes enfants me manque tellement. Et puis il y a toutes ses images horribles qui me hantent, me poursuivent, comment peut-on imaginer que j’ai pu faire cela, seul un fou, un détraqué peut agir ainsi pas moi. Rien que dit penser cela me donne la nausée, me coupe l’appétit et ma joie de vivre, je ne suis pas celui que vous croyez, je n’arrête pas de leurs dire mais ils ne m’écoutent pas et restent impassibles face à mes dire. En coup cas je ne sais pas à cause de qui ou de quoi je suis là, mais je continuerais à me battre jusqu’à mon dernier souffle et à chercher le moyen de partir, même si je dois y laisser la vie, je rentrerais chez moi dans ma famille retrouver celle que j’aime et mes deux enfants. Personne ne pourra m’en empêcher, ni eux ni qui conque d’ailleurs, j’en fait le serment, je finirais par sortir d’ici et ce ne sera pas les pieds devant. Bon faut que j’aille prendre l'air, je m’en peut plus de cette chambre où tout est dix fois trop grand c’est à croire que l’on à jouer le film *Chéri, j’ai agrandi le bébé* de dans, je vous jure que l’on pourrait dormir au moins à dix et même plus dans le lit, et s’asseoir à trois sur la chaise du bureau, j’ai l’impression d’être un lilliputien dans le monde des géants ou des ogres. Bon je prends une veste et je sort, ici le seul moyen de prendre l’air est d’aller sur le toit, puisque les portes d’entrée de l’hôtel non pas l’air de s’ouvrir, remarquez ils nous font arriver par un putain de mur alors.


Direction en silence vers le toit, ah quel odeur de sucre, c’est intenable, j’ignore pourquoi je me suis retrouvé à cette étage, mes enfants aime les sucreries, mais moi ce n’est pas spécialement ma tasse de thé, enfin, c’est vraiment le gros bordel, en tout cas pour moi, je ne comprend toujours rien à rien par rapport à cette histoire, sauf que depuis que je suis ici je mange plus de viande que de légumes, et que je ne la supporte pas quand elle est trop cuite. Ma femme Lisbeth me tirerait les oreilles si elle me voyait me nourrir ainsi, elle qui bataille tous les jours avec Steward et Lyra pour les légumes. Un sourire se dessine sur mes lèvres rien qu’à cette pensée, qui repart bien vers l’endroit d’où elle est venu. Je prends l’ascenseur et appuis sur le bouton toit, j’y arrive bien vite, les portes s’ouvrent et j’ai l’impression de mieux respirer. Le toit est un endroit magnifique, je m’en ai jamais vu de pareil, à cette heure ci il n’y a pas de chance que je rencontre du monde, les gens doivent dormir ou bien être au casino. Et puis il fait encore frais, du coup je mets ma veste, pas la peine de prendre froid, en plus je ne sais même pas si il y a un docteur alors, et je n’ai pas vu d’aspirine dans les affaires que l’on m’a donné à la réception lors de mon arrivée. Je jette un coup d’œil partout, calme plat, je m’avance doucement, je suis déjà monté ici en pleine journée, j’ai donc pu repairer les lieux et je sais parfaitement où il faut aller, je longe la serre, puis passe prêt d’un réverbère juste à côté de la piscine, il est allumé et mon ombre me fait sursauter. Ensuite je m’avance vers le bord, je monte sur le parapet et si sauter dans le vide était une des solutions pour s’échapper et enfin être libre, après tout je suis bien arrivé ici par un mur, alors pourquoi pas. J’entends du bruit, quelqu’un vient, on dirait qu’il court, on dirait une femme, et d’un coup.


Louve: OWEN !

Je la regarde interloqué qu’elle est dit mon nom, ou plutôt crié mon nom avec une force et une rage qui me laisse perplexe. Elle se tient les côtes et me tend sa main, pourquoi la prendrais-je, je ne la connais pas et puis pourquoi vouloir m’empêcher de sauter, elle se prend pour qui.

Louve: Tu …Tu ne dois pas sauter ! Il n’y a aucun moyen de sortir d’ici. J’ai déjà essayé et je suis encore là.

Sa phrase et sa façon de me parler, me rende encore plus méfiant, est-ce un piège pour me tester, une hallucination pourtant bien réelle, je reste là au bord du vide à la regarder, à la dévisager, à sonder ses yeux comme pour trouver des réponses mais je ne vois rien, à part qu’elle a l’air sincère sur le fait que cela ne serve à rien. Mais je ne bouge pas et je ne prends pas sa main.

Owen: Pardon, mais on se connait mademoiselle, car je ne me souviens pas vous avoir vu, ni ici, ni ailleurs. Vu que vous avez essayé de sauter et que vous êtes encore là, je ne risque rien à le faire, si c’est la vérité bien sur.

Je regarde en bas, juste pour voir la hauteur, et puis apercevoir des lumières de phares de voitures, ou toute forme de vie à qui je pourrais signaler ma présence, mais je ne vois rien sauf du vide comme si rien n’exister en bas, on doit être drôlement haut pour ne rien distinguer, c’est effrayant, et si je criais quelqu’un m’entendrait peut être.

Owen : Et il y a quelqu’un en bas, vous m’entendez, je suis retenu ici contre mon grès et ma famille doit se faire du soucis . Oh, vous m’entendez, s’il vous plait répondez.

Je crie comme un malade, comme je n’ai jamais crié de ma vie et tout ce que j’entends c’est ma propre voix qui me revient en échos, rien d’autre pas même un klaxon, ou le bruit d’un moteur, de la ville, juste ma voix et le silence de la nuit. Je prends ma tête entre mes mains, à ce moment j’ai envie de pleurer, de sauter, de tuer, de tout casser, et à force de gesticuler mon pied glisse, mais la main de la jeune femme qui était tendu vers moi me rattrape et je me retrouve du en bas du parapet. Je la regarde incrédule, est-ce que j’y dois la vie parce qu’elle m’a évité de sauter ou bien l’enfer par le fait qu’elle m’ai obligé à rester. Je m’assoies à même le sol, mes yeux sont plein de larmes, et mon cœur plein d’amertume et de tristesse.

Owen : Pourquoi vous ne m’avez pas laissé sauter, je ne veux plus rester ici et c’est peut être la seule solution pour partir d’ici. Ce n’est pas parce que ça n’a pas marché pour vous que ça ne marchera pas pour moi. Vous voulez peut être rester et c’est pour ça, moi je veux partir, partir et ne plus revenir. Et comment connaissez vos mon nom, vous faites partie du personnel ?


J’essuie mes yeux, et les lèvent vers le ciel, espérant voir une étoile ou bien l’image d’une solution, enfin espérant voir un peu d’espoir. Mais il n’y a que la nuit noire et du désespoir.

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Louve H. R. Hood
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MessageSujet: Re: Le silence suppose beaucoup de complicité.   Le silence suppose beaucoup de complicité. I_icon_minitimeVen 5 Avr - 16:10



Le silence suppose beaucoup de complicité.
Il me dévisage, comme s’il ne me reconnaissait pas, c’est étrange je suis certaine que l’on se connait mais oui c’est sûr même Owen Ross, je suis la marraine de sa fille Lyra nous sommes connu grâce à sa femme qu’elle était son nom déjà, aucun souvenir mais je me souviens de sa gentillesse et de sa douceur ainsi que de son appuis et sa joie lorsqu’elle avait appris que j’attendais un heureux évènements. « Pardon, mais on se connait mademoiselle, car je ne me souviens pas vous avoir vu, ni ici, ni ailleurs. Vu que vous avez essayé de sauter et que vous êtes encore là, je ne risque rien à le faire, si c’est la vérité bien sur. » Je suis sidérée, il ne se souvient vraiment pas de moi, c’est encore ce stupide Hôtel, est-ce qu’il se pourrait que l’amour de ma vie soit déjà là et que je ne m’en souvienne moi-même pas mais non c’est impossible je l’aurais reconnu, je n’ai pas changé d’apparence en traversant le mur alors ce n’est pas possible que lui en ai changé. Mon monde bascule à nouveau, je suis dingue, j’étouffe et il me réveille de par ses hurlements. « Et il y a quelqu’un en bas, vous m’entendez, je suis retenu ici contre mon grès et ma famille doit se faire du soucis . Oh, vous m’entendez, s’il vous plait répondez. » Pas trop proche du bord s’il te plait. Il n’y a rien qui l’attend en bas si ce n’est le vide et le rien, je garde ma main tendu, mon bras me tire mais je ne peux me résigner à le baisser, les doigts écartés toujours à bouts de souffle, mes cicatrices me font mal, elles on beau dater de presque un an la douleur est toujours aussi déchirante. Je déglutie quand je l’entends s’époumoner comme jamais, je sais ce qu’il ressent, ce manque d’air constant, ce vite béant qui se loge sans rancune au creux de notre poitrine, la pression que l’on ressent, les sanglots ravalés et cette immense boule au fond de la gorge qui nous étouffe longuement. J’ai sincèrement de la peine pour lui et je ne sais que faire pour lui faire comprendre que c’est comme ça, qu’il faut qu’il s’y habitue même si ça n’arrive jamais mais je n’ai plus le temps de penser quand il dérape et que ma main s’accroche à la sienne le tirant d’un coup vers moi l’éloignant ainsi du bord. Je fais deux pas en arrière ravalant ma salive et lâchant prise, les larmes s’accumulent mais rien ne coule, ce n’est pas le moment. Je le regarde se laisser tomber au sol, la tête entre ses mains, j’aimerais tellement envelopper ses épaules de mes bras mais à quoi bon il n’a plus la moindre idée de qui je suis, il doit sûrement croire que je suis une espionne ou une sorte de test, j’étais moi-même très paranoïaque quand je suis arrivée, croyant que tout le monde se jouait de moi. Mais rien de tout ça, au final il y a tant de choses que j’ignore à propos de cet endroit, pourquoi ne se souvient il pas de moi. Enfin peu importe il n’a pas sauté, la tension s’évapore et mes épaules se relâche avant que sa haine ne se déverse sur moi. « Pourquoi vous ne m’avez pas laissé sauter, je ne veux plus rester ici et c’est peut être la seule solution pour partir d’ici. Ce n’est pas parce que ça n’a pas marché pour vous que ça ne marchera pas pour moi. Vous voulez peut être rester et c’est pour ça, moi je veux partir, partir et ne plus revenir. Et comment connaissez vos mon nom, vous faites partie du personnel ? » Il ne fais pas semblant, il n’a pas la moindre idée de qui je suis, étrangement tout ceci me blesse profondément peut-être parce qu’il est la seule personne que je connais de ma vie d’avant et qu’il me rappelle mon passé du temps ou tout était parfait. J’hésite un instant puis je décide de m’installer à mon tours sur la surface goudronneuse, saisissant son genou. « Je n’ai pas sauté qu’une fois mais quatre.. Je me suis également pendue dans ma chambre et j’ai essayé de me noyer. » Je déglutis rien qu’à ses dires, je suis moi-même mal à l’aise d’avouer que depuis mon arrivée ici j’ai essayé de mettre fin à mon existence six fois et sans résultat. « Ça ne change rien.. Tu crois que tu vas en finir enfin.. Mais quand tu reviens c’est pire, c’est encore plus douloureux. Et je ne pense pas vouloir rester ici, cet Hôtel m’a tout pris et crois tu vraiment que j’aurais essayé de mettre fin à mes jours si je voulais rester ? » Je glisse une main dans mes cheveux, basculant ma tête en arrière, avalant une grande goulée d’air qui me brûle les poumons avant de lui faire face à nouveau. « Tu ne te souviens vraiment plus de moi ? Pourtant tu as fait de moi la marraine de ta fille Lyra et ta femme à été l’une de mes meilleures amies. Je ne comprends pas.. » Je m’approche un peu plus de lui, jusqu’à m’asseoir à ses côtés, entourant de mes bras genoux, me basculant légèrement d’avant en arrière, reprenant mon souffle pour continuer, j’ai tant de questions à lui poser. « Ca fait longtemps que tu es ici Owen ? .. Au fait euw.. Je suis Louve mais tu peux m’appeler Lou. » Je lui tends la main, après tout il ne me connait pas ou plus plutôt, alors autant partir sur de bonne base en commençant par les présentations.



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MessageSujet: Re: Le silence suppose beaucoup de complicité.   Le silence suppose beaucoup de complicité. I_icon_minitimeMar 9 Avr - 14:16



Le silence suppose beaucoup de complicité..

Louve & Owen
A vrai dire la jeune femme qui vient de me sauver, me fait me poser une question, voulais-je sauter pour m’échapper ou pour me donner la mort. N’importe quel homme honnêtement constituer sait très bien qu’en sautant d’une hauteur pareil c’est la mort qui l’attend, qu’est ce que je rechercher vraiment à venant sur ce toit, et en me penchant dans le vide. C’est endroit va vraiment me faire devenir fou, j’essaye de me calmer pour arrêter de pleurer, je lève mes yeux pour la regarder un peu plus, je ne me souviens pas l’avoir déjà vu, mais c’est tellement grand ici. Elle s’asseye à son tour sur le sol froid du toit, et saisit ses genoux entrent ses bras.

Louve : Je n’ai pas sauté qu’une fois mais quatre.. Je me suis également pendue dans ma chambre et j’ai essayé de me noyer.

Je la regarde perplexe, ce qu’elle vient de me dire me choque et ça à l’air de la mettre mal à l’aise, alors dans cet hôtel on ne pourrait pas mourir, comment cela peut-il être possible. Ou alors on est drogué, et on a l’impression de faire des choses que l’on ne fait pas finalement, mais pourquoi, ça sert à quoi tout ce manège ? J’ai arrêté de pleurer et je sens comme une rage monter en moi, tout cela me rend dingue, me tourmente, je ne sais plus trop ou j’en suis, de l’autre côté du mur tout était si clair, ici tout est si flou, si compliqué.

Owen : Je ne comprends pas, vous voulez dire quoi, vous êtes sure que vous ne rêviez pas.
Louve : Ça ne change rien.. Tu crois que tu vas en finir enfin.. Mais quand tu reviens c’est pire, c’est encore plus douloureux. Et je ne pense pas vouloir rester ici, cet Hôtel m’a tout pris et crois tu vraiment que j’aurais essayé de mettre fin à mes jours si je voulais rester ?

Elle passe une main dans sa jolie chevelure, c’est à peine si j’ai réellement pris le temps de la regarder, puis elle jette sa tête en arrière doucement et aspire l’air comme si elle allait en manquer. Je pense qu’il y a surement longtemps qu’elle est là et elle doit perdre la tête, sinon comment expliquer tout ça. Franchement je n’ai pas choisi le bon soir pour venir sur le toit, j’aurais du regarder plus en détail avant de monter sur le rebord de la terrasse, pour être sur qu’il n’y avait personne. Ainsi j’aurais pu vérifier ses dires, comment la croire depuis que je suis ici, j’ai essayé de m’enfuir, mais pas d’en finir avec la vie, par contre elle oui et par six fois, pourquoi ?

Louve : Tu ne te souviens vraiment plus de moi ? Pourtant tu as fait de moi la marraine de ta fille Lyra et ta femme à été l’une de mes meilleures amies. Je ne comprends pas..

Elle sait que je suis marié et que j’ai une fille qui se prénomme Lyra, elle était amie avec ma femme, elle divague, si elle ne comprend pas moi je suis surement plus perdu qu’elle. J’ai beau faire appel à toute ma mémoire, je ne la connais pas, elle n’est pas la marraine de ma fille, je la connais sa marraine, je me concentre alors sur mes souvenirs pour voir le visage de cette personne, mais rien, bizarrement rien ne vient à mon esprit. Je la regarde fixement, détaillant un peu plus les traits de son visage, il est vrai qu’il fait nuit et qu’il y a peu de lumière à part les réverbères du toit. Mais je suis tellement surpris que je ne sais que répondre, dois-je être agressif, dis-je être compréhensif, comment réagir face à ça, face à ce qu’elle dit. Ou alors elle a entendu ces choses en écoutant des gens parler sur moi, certaines personnes ici en savent plus sur nous que nous même, faut-il lui faire confiance. Elle s’approche de moi, et se retrouve assise juste à mes côtés, entourant encore un fois ses genoux de ses bras, puis elle se bascule d’avance en arrière comme le ferait une enfant sur une balançoire.

Owen : Je crois que vous faites erreur, je suis bien marié, j’ai bien une fille qui s’appelle Lyra, mais sa marraine c’est voyons, ah flute, j’ai son nom sur le bout de la langue mais avec ses émotions il ne me revient pas. C’est juste une coïncidence, vous me prenez pour quelqu’un d’autre je pense. Quand à mon prénom vous avez du l’entendre au détour d’un couloir.
Louve : Ca fait longtemps que tu es ici Owen ? .. Au fait euw.. Je suis Louve mais tu peux m’appeler Lou.

Puis elle me tend la main, oui se présenter serait une bonne solution, même si moi je viens juste d’apprendre son prénom avec la nette impression qu’elle en sait encore plus sur moi, et je me demande bien à quoi cela lui sert. Ou alors c’est une espionne à la solde de ce qui nous ont emmenés ici, et elle est là pour me déstabiliser, me juger, et me faire perdre la tête. Il va falloir que je la surveille, tant que je n’ai pas découvert le poteau rose, il vaut mieux se méfier, et encore plus dans cet hôtel ou plus je passe de temps et plus je trouve des choses bizarres. Faut pas que je lui montre que je suis méfiant, faut qu’elle croit que je lui fais confiance, après je verrais bien ce qui se passera.

Owen : Je suis là depuis six mois environ et vous Louve, enfin je veux dire et toi, vu que l’on se tutoie maintenant. Et c’est la première fois que j’essaie de sauter du toit, et même d’un toit. Mais je n’avais pas l’intention de mettre fin à mes jours, je cherche juste un moyen de sortir d’ici, je voudrais voir ce qui se trouve dehors, vu que les portes du hall d’entré sont fermées. Au fait vous, enfin tu faisais quoi sur le toit à une heure pareille, c’est bon pour attraper un rhume.

J’ignore combien de temps c’est écouler depuis que je suis monté ici, j’ai perdu toute notion du temps, c’est-il écoulé une heure ou plus, en tout cas le ciel est toujours noir, et la température c’est un peu rafraichie, enfin je pense. Ou bien c’est au fait que je sois assis depuis un bout de temps sur un parterre froid qui commence à engourdir mes fesses, va falloir que je bouge. Peut être allé se poser sur les fauteuils qui sont à disposition sur la terrasse, je crois même qu’il y a un coffre avec des couvertures, j’ai vu le Maitre d’Hôtel en sortir une après-midi, pour des clients un peu frileux. Et puis là je n’ai pas envie de regagner ma chambre de suite, si Louve veut rester autant en profiter pour faire plus ample connaissance. Et vu qu’il n’y a personne ce sera plus facile pour discuter que dans un lieu plus fréquenté ou bien dans un lieu où je ne serais pas à mon aise.

Owen : Tu veux que l’on s’installe plus confortablement sur les fauteuils, et puis il y a des couvertures dans un coffre par là-bas. Mais tu veux peut être allé te coucher, en tout cas moi je reste un peu ici.

Je me lève et je lui tends ma main pour l’aider, à mon tour, mes jambes sont un peu engourdies, les siennes doivent l’être aussi.



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Louve H. R. Hood
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MessageSujet: Re: Le silence suppose beaucoup de complicité.   Le silence suppose beaucoup de complicité. I_icon_minitimeLun 13 Mai - 18:54



Le silence suppose beaucoup de complicité.
« Je ne comprends pas, vous voulez dire quoi, vous êtes sure que vous ne rêviez pas. » Non je ne rêvais pas au départ j'avais cru que ce n'était qu'un rêve mais étrangement dans cet hôtel tout était étroitement lié, le rêve, la réalité, après un an je ne savais plus vraiment quand je dormais et quand j'étais réellement éveillée, avec tous ces cauchemars, toutes ces visions qui me rendaient chaque jour plus dingue, j'avais l'impression de devenir folle. Peut-être l'étais-je au final peut-être que tout cela était un monde que je m'inventais, que cela était un rêve sans fin dans lequel je ne me réveillais jamais. J'ignorais ce qui était réel et ce qui ne l'était pas, tout ce que je savais c'est que je détestais cet endroit plus que tout au monde. C'était troublant et je comprenais ses doutes mais il devait me croire. « Je crois que vous faites erreur, je suis bien marié, j’ai bien une fille qui s’appelle Lyra, mais sa marraine c’est voyons, ah flute, j’ai son nom sur le bout de la langue mais avec ses émotions il ne me revient pas. C’est juste une coïncidence, vous me prenez pour quelqu’un d’autre je pense. Quand à mon prénom vous avez du l’entendre au détour d’un couloir. » C'est comme si j'avais disparu de sa vie aussitôt que j'avais passé le mur à mon souvenir mon amour avait tout oublié de moi s'en allant ailleurs, le miroir aussi m'avait fait comprendre qu'il continuait sa vie et il se portait plutôt bien même, cette pièce était horrible et atrocement douloureuse mais je ne pouvais m'empêcher d'y passer des heures à détailler chaque traits de son visage, je me demandais souvent si tout ça était réel ou bien si ce n'était que fantasme de ma part, il était toujours aussi beau, je connaissais chacun de ses traits par cœur et cette pensée me fit esquisser un sourire, c'est mon prénom prononcé par Owen qui attira à nouveau mon attention vers lui. « Je suis là depuis six mois environ et vous Louve, enfin je veux dire et toi, vu que l’on se tutoie maintenant. Et c’est la première fois que j’essaie de sauter du toit, et même d’un toit. Mais je n’avais pas l’intention de mettre fin à mes jours, je cherche juste un moyen de sortir d’ici, je voudrais voir ce qui se trouve dehors, vu que les portes du hall d’entré sont fermées. Au fait vous, enfin tu faisais quoi sur le toit à une heure pareille, c’est bon pour attraper un rhume. » Six mois comment se faisait il que je ne l'ai pas croisé avant, c'est étrange comme quoi parfois le monde n'est pas si mal fait, au moment ou j'avais besoin de réconfort je tombais sur Owen, peut-être que c'était lui mon échappatoire, mon renouveau peut-être qu'en sa compagnie je pourrais à nouveau m'autoriser à croire à une sortie afin de retrouver mon ancienne vie et repartir à zéro. « Tu veux que l’on s’installe plus confortablement sur les fauteuils, et puis il y a des couvertures dans un coffre par là-bas. Mais tu veux peut être allé te coucher, en tout cas moi je reste un peu ici. » J'attrape sa main tout en lui offrant un grand sourire, je suis heureuse qu'il veuille encore rester là avec moi a discuter, j'ai tellement de chose à lui demander, que je veux savoir, en six moi il a pu se passer tout un tas de choses que j'ai loupé, il n'y a pas d'informations sur le monde extérieur dans l'hôtel seulement des annonces du types promotions au casino ou encore -50% chez Hansel et Pretsel. Cette nuit serait certainement la plus intéressante de toutes celles passé dans l'hôtel. « C'est avec plaisir que je me joindrais à toi. Je ne veux pas que tu prennes peur mais j'ai tellement de questions à te poser. Et si tu ne te souviens pas de moi peut-être que tu te souviens de Liam Hood, c'était ton témoin à ton mariage et également mon fiancé à l'époque. Et ton mariage était l'un des plus beaux que je n'ai jamais vu on en a parlait des heures au téléphone avec Lisbeth après.. Elle doit terriblement te manquer comme tes enfants.. Je suis désolée on ne devrait pas parler de ça, je sais que c'est douloureux pour avoir tout perdu en arrivant ici.. Je parle trop, j'espère que tu pourras me pardonner mais je suis si heureuse de trouver quelqu'un que je connais et ce même si tu ne te souviens pas de moi. » Je m'enroulais dans l'une des nombreuses couvertures misent à disposition pour les clients, m'installant du mieux que je le pouvais sur l'un des fauteuils de manière à toujours pouvoir faire face à Owen. « Je regrette tous les jours d'être venu à la Nouvelle Orléans pour une stupide exposition, si j'avais refusé j'en serais pas là.. » Je resserrai un peu plus les bras autours de ma taille, inspirant une grande bouffée d'air, le cœur lourd de regret, pui je jetais un coup d'oeil vers le ciel, souriant bêtement. « Au moins on a les étoiles.. » C'était réconfortant d'avoir un peu d'humanité dans cet hôtel de barge.



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MessageSujet: Re: Le silence suppose beaucoup de complicité.   Le silence suppose beaucoup de complicité. I_icon_minitimeSam 18 Mai - 22:34



Le silence suppose beaucoup de complicité..

Louve & Owen
Elle prend ma main un joli sourire aux lèvres, elle a l’air heureuse et j’avoue que moi aussi dans mon fort intérieur j’ai l’impression d’avoir un rayon de soleil qui me réchauffe un peu le cœur. Et puis je risque quoi de parler un peu de ma famille et de moi, mais si elle a fait partie de ma vie avant ce foutu mur, ça peut nous faire du bien à tous les deux, soigner un peu les blessures, enfin essayer. Car tant que je serais ici, il y aura des choses qui ne guériront pas même en y mettant toute ma volonté, un vide affreux restera graver dans ma chair, dans mon sang, comme si on n’avait enlevé un morceau de mon propre corps. Tout cela me rend triste et heureux à la fois, le contact de sa main si féminine me donne chaud, mais savoir que je l’ai oublié j’en ai des frissons, étrange sensation délicieuse et horriblement douloureuse la vie quoi.


Louve : C'est avec plaisir que je me joindrais à toi. Je ne veux pas que tu prennes peur mais j'ai tellement de questions à te poser. Et si tu ne te souviens pas de moi peut-être que tu te souviens de Liam Hood, c'était ton témoin à ton mariage et également mon fiancé à l'époque. Et ton mariage était l'un des plus beaux que je n'ai jamais vu on en a parlait des heures au téléphone avec Lisbeth après.. Elle doit terriblement te manquer comme tes enfants.. Je suis désolée on ne devrait pas parler de ça, je sais que c'est douloureux pour avoir tout perdu en arrivant ici.. Je parle trop, j'espère que tu pourras me pardonner mais je suis si heureuse de trouver quelqu'un que je connais et ce même si tu ne te souviens pas de moi.


Louve s’enroule dans une des couvertures, et s’assoie, j’en fais de même en plus j’avoue que je commençais à avoir froid, je suppose qu’elle aussi, alors une bonne couverture va nous faire du bien. Il est vrai qu’il va mettre difficile de parler de tout cela comme ça, je vais devoir y aller petit à petit car à forte dose de souvenir je risque de ne pas tenir le coup et le choc. Alors au départ je préfère parler d’autre chose, de sujet banal qui ne risque pas d’ouvrir des plaies à peine fermées, même si je crève d’envie de parler des gens que j’aime, de partager tous mes souvenirs merveilleux comme s’ils étaient des trésors qui je garde enfouis au fond d’un coffre : mon cœur.


Owen : Tu ne penses pas qu’un bon chocolat chaud serait le bienvenue, ça agrémenterais le tableau de nos deux corps emballés dans ses couvertures. Et ne t’inquiètes pas j’ai parfaitement entendu ce que tu as dis et oui je me souviens de Liam, on se voit souvent on fait beaucoup de sport ensemble, enfin on se voyait mais toi, je n’arrive pas à me souvenir de toi. Tu étais dont à mon mariage, la fiancée de mon témoin, comment peut on oublier ces choses là, ça parait impossible, avec Lisbeth et les enfants on regarde souvent les photos de notre mariage, mais même là je ne te vois pas. C’est frustrant, je suis désolé, vraiment désolé Louve…


Complètement désemparé par cette situation, je n’arrive pas à comprendre comment j’ai pu l’oublier, les images de mon mariage me viennent dans ma tête comme si l’évènement c’était passé hier, mais pas de Louve, ni à l’église, ni au vin d’honneur, ni au repas, rien, même pas son ombre. Il doit y avoir une explication à tout ça, j’en suis certain et il va falloir que je la trouve pour comprendre et pour avancer.
Louve : Je regrette tous les jours d'être venu à la Nouvelle Orléans pour une stupide exposition, si j'avais refusé j'en serais pas là..


Owen : Moi aussi si tu savais comme je regrette ce voyage, au départ c’était un voyage en amoureux sans les enfants que l’on avait laissé chez mes parents, et puis ce voyage c’est transformé en cauchemar et cela fait six mois que ça dure pour moi. Je pense que beaucoup de personnes qui sont ici doivent regretter d’y être venu aussi.


Je vois Louve qui resserre ses bras autour de sa taille, elle doit avoir froid, du coup je me lève et je vais lui chercher une autre couverture, je ne veux pas qu’elle tombe malade à cause de moi. Je pense tout à coup que j’ai une photo des Lisbeth avec les enfants sur moi, je pourrais la montrer à Louve, elle serait peut être heureuse de les voir, les enfants ont pas mal changé en un an, ils grandissent si vite.

Louve : Au moins on a les étoiles..


Owen : Les étoiles, oui tu as raison mais sont-elles vrai ces étoiles vu qu’ici tout à l’air surréaliste, c’est peut être un tableau, ou je sais quoi. Mais bon restons positifs et pensons que se sont des étoiles. Au fait j’ai une photo de Lisbeth avec les enfants, tu veux la voir, tu vas les trouver changer. D’ailleurs ils ont du encore changer durant ces six mois, ils me manquent tellement, leurs rires, leurs pleurs, leurs câlins, enfin tout quoi. Parfois c’est viscéral ça me fait souffrir la nuit, le jour, je suppose que tu me comprends tu as surement toi aussi perdu beaucoup en venant ici. Car je parle de moi, mais tu es dans le même cas, tu as laissé Liam, et qui d’autre vu que je ne me souviens pas de toi.


Je la regarde, il y a juste nos têtes qui dépassent des couvertures, tout les reste de nos étant bien au chaud sous les trois couvertures. L’air frais caresse mes joues, je suis sur qu’elles sont rouge à cause de ce froid, vivement les nuits plus chaudes, il faut dire qu’il faut être un peu dingue pour rester dehors au lieu d’aller se mettre au chaud. Mais le fait d’être là on a l’impression d’être seule au monde et a fait du bien, et puis le cadre est tellement agréable et encore plus sous les étoiles.


Owen] : Tu n’as pas froid sinon on peut rentrer, et finir cette conversation au chaud, à part que l’on rajoute une couverture. Mais attend il me vient une idée, il y a le bar de la piscine, tu crois qu’il y laisse des bouteilles, on y trouverait peut-être une bonne bouteille et rien ne vaut un petit verre d’alcool pour faire monter la température. Je vais voir ne bouge pas et tu veux que je te ramène une couverture de plus, s’il en reste dans le coffre. Tu aimes quoi comme alcool au cas où j’en trouve.

Je me lève et file vers le bar, je passe derrière, ouvre une porte, puis une autre et bingo, j’ai gagné le gros lot, il y a de quoi réchauffer un mort. Je prends une bouteille de whisky, une de vodka, une de téquila et retourne vers Louve.

Owen : J’ai trouvé, on va pouvoir ce réchauffer, il y a de quoi nous mettre le feu à la gorge. Prêtes pour trinquer avec moi mademoiselle.

Je souris, je me sens bien il y a bien longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien, je suis content d’être monté sur le toit ce soir et que ma route est croisé la route de Louve.

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MessageSujet: Re: Le silence suppose beaucoup de complicité.   Le silence suppose beaucoup de complicité. I_icon_minitimeDim 19 Mai - 21:16



Le silence suppose beaucoup de complicité.
J'étais triste qu'Owen ne se souvienne pas de moi car il n'avait pas changer c'était toujours le même homme, aussi beau, aussi parfait et gentil que j'avais connu autrefois avant de passer le mur, certes tout le monde avait des défauts mais venant tout juste de le retrouver je ne voyais que ses qualités, il aurait pu partir en courant me prenant pour une grande folle qui inventait des histoires mais il m'avait invité à rester avec lui et cette demande m'avait fait si chaud au cœur que je n'avais pu la refuser, nous nous étions tous deux installés le plus confortablement possible, emmitouflés dans nos couvertures la chaleur n'étant pas au rendez-vous mais tout était tout de même parfait et agréable. « Tu ne penses pas qu’un bon chocolat chaud serait le bienvenue, ça agrémenterais le tableau de nos deux corps emballés dans ses couvertures. » Je n'aurais pas dis non à un bon chocolat chaud recouvert d'une bonne couche de chantilly saupoudrée de cacao mais à cette heure tardive les bars ne proposaient plus de chocolat et même elle n'avait pas envie de croiser des personnes imbibées d'alcool. « Et ne t’inquiètes pas j’ai parfaitement entendu ce que tu as dis et oui je me souviens de Liam, on se voit souvent on fait beaucoup de sport ensemble, enfin on se voyait mais toi, je n’arrive pas à me souvenir de toi. Tu étais dont à mon mariage, la fiancée de mon témoin, comment peut on oublier ces choses là, ça parait impossible, avec Lisbeth et les enfants on regarde souvent les photos de notre mariage, mais même là je ne te vois pas. C’est frustrant, je suis désolé, vraiment désolé Louve… » Il se souvenait de Liam, ses yeux s’écarquillèrent et les battements accélèrent lorsqu'il prononça son nom, il s'était revu alors depuis, au moins ça voulait dire qu'il allait bien mais six mois c'était tout de même écoulé et que pouvait-il savoir de son bonheur à présent, je serrais un peu plus les couvertures autours de moi, pliant mes genoux les ramenant ainsi vers ma poitrine avant d'y enrouler mes bras autours. Ce n'était pas grave sûrement un des nombreux effets de l'hôtel, il y avait encore tant à apprendre sur ce lieu. « Ce n'est pas grave je comprend. » Les regrets étaient encore présents pour nos deux personnes malgré tout ce temps passé enfermés, prisonniers de ces murs infranchissables. « Moi aussi si tu savais comme je regrette ce voyage, au départ c’était un voyage en amoureux sans les enfants que l’on avait laissé chez mes parents, et puis ce voyage c’est transformé en cauchemar et cela fait six mois que ça dure pour moi. Je pense que beaucoup de personnes qui sont ici doivent regretter d’y être venu aussi. » J'étais la première à être d'accord mais tout le monde n'était pas de ce même avis. « Certains aiment cet endroit. » Pour ne pas pleurer j'avais préférer regarder le ciel afin que les larmes restent enfouies à l'intérieur, les étoiles il n'y avait que ça qui semblait vrai ici. « Les étoiles, oui tu as raison mais sont-elles vrai ces étoiles vu qu’ici tout à l’air surréaliste, c’est peut être un tableau, ou je sais quoi. Mais bon restons positifs et pensons que se sont des étoiles. Au fait j’ai une photo de Lisbeth avec les enfants, tu veux la voir, tu vas les trouver changer. D’ailleurs ils ont du encore changer durant ces six mois, ils me manquent tellement, leurs rires, leurs pleurs, leurs câlins, enfin tout quoi. Parfois c’est viscéral ça me fait souffrir la nuit, le jour, je suppose que tu me comprends tu as surement toi aussi perdu beaucoup en venant ici. » Il avait peut-être raison, après tout ceci ne pouvez être qu'un masque cachant autre chose mais il était parfois préférable de ne pas poser trop de question, alors oui nous nous étions contenter de croire que tout ceci était vrai, inutile de remuer le couteau dans la plaie. Il avait attrapé son portefeuille pour lui tendre la photo de sa femme et ses enfants. « Vous sembliez tellement heureux, c'est vrai qu'ils ont grandi mais ils n'ont en rien perdu leur beauté. Tu as des enfants et une femme magnifique Owen. Je suis désolé que tu sois là. » Je lui rendais sa photo, elle représentait le seul souvenir qui prouvait son ancienne vie, peut-être était ce le seul objet qui lui permettrait de croire au fait qu'il n'était pas fou. « Car je parle de moi, mais tu es dans le même cas, tu as laissé Liam, et qui d’autre vu que je ne me souviens pas de toi. » Mon être tout entier se crispa, oui j'avais perdu l'homme de ma vie, la personne que j'avais aimé le plus au monde et toujours chéri, j'avais aussi perdu ma famille, mes amis mais il y avait eu pire. « En passant le mur j'ai perdu mon bébé.. » Je fixais le vide portant mes mains contre ma bouche alors que je sentais tous mes membres trembler, je n'avais jamais pu le revoir, je ne savais même pas si c'était une fille ou un garçon, on me l'avait pris et jamais rendu. Un silence s'installa avant qu'Owen change de sujet afin que la conversation ne tourne pas au glauque. « Tu n’as pas froid sinon on peut rentrer, et finir cette conversation au chaud, à part que l’on rajoute une couverture. Mais attend il me vient une idée, il y a le bar de la piscine, tu crois qu’il y laisse des bouteilles, on y trouverait peut-être une bonne bouteille et rien ne vaut un petit verre d’alcool pour faire monter la température. Je vais voir ne bouge pas et tu veux que je te ramène une couverture de plus, s’il en reste dans le coffre. Tu aimes quoi comme alcool au cas où j’en trouve. » J’acquiesçais d'un mouvement de tête, je ne voulais pas rentrer à l'intérieur et des à présent je ne dirais pas non à un verre d'alcool pour digérer tout ça. « Prend ce que tu veux. » Avais-je murmuré, enfin j'aurais plutôt dire, prend ce que tu trouves mais quoi qu'il en soit je n'était pas une adepte de l'alcool, le champagne ou le vin mais j'évitais les alcool fort mais pour ce soir je ferais avec alors qu'il revenait avec les bouteilles qu'il avait découvert. « J’ai trouvé, on va pouvoir ce réchauffer, il y a de quoi nous mettre le feu à la gorge. Prêtes pour trinquer avec moi mademoiselle. » Je lui souriais sincèrement alors qu'il arborait fièrement ces bouteilles presque pleines, c'est vrai qu'avec tout ça nous allions pouvoir tenir toute la nuit sans avoir froid. « Je prend le whisky ! » ajoutai-je tout sourire bien sûr je n'allais pas tout boire mais j'avais besoin de penser à autre chose, j'ouvrais la bouteille qu'il me tendait buvant directement au goulot une gorgée puis une autre et encore une, le liquide me brûla la trachée, m'obligeant a arrêté de boire le doux breuvage qui me mordait l'intérieur de la gorge m'obligeant ainsi à tousser mais n'enlevant en rien mon envie de boire une autre gorgée avant d'arrêter de peur de vomir cette fois. « J'ai jamais compris comment les hommes pouvaient boire ça comme ça dans le films, c'est vraiment dégueulasse. » je souriais, je ne voulais plus penser au bébé que j'avais perdu, nous avions tant à nous raconter avant. « Alors je propose qu'on trinque à nos retrouvailles très étranges et que l'on ingurgite le plus de liquide possible avant d'exploser, j'aurais ainsi jamais bu autant de toute ma vie ! » Je n'avais jamais été une grande fêtarde mais après un an bloqué dans cet hôtel avec aucune issue de sortie trouvée jusqu'à ce jour, il était peut-être temps de se faire une raison et de se remettre à vivre. Je levais ma bouteille vers Owen qui avait également attaqué la sienne; « A nous. » Et je laissais à nouveau le liquide couler dans ma gorge et je sentais des lors mon corps se réchauffer au fur et à mesure que la substance alcoolique se mêlait à mon sang.


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MessageSujet: Re: Le silence suppose beaucoup de complicité.   Le silence suppose beaucoup de complicité. I_icon_minitimeMer 22 Mai - 18:04



Le silence suppose beaucoup de complicité..

Louve & Owen
Comment peut on aimer cette endroit, remarque pour ce qui n'avait rien de l'autre côté du mur, ici c'est le paradis faut être honnête de ce côté là, luxe à ton les étages et puis il y en a pour tous les gouts, et pour quelques Tales. En plus on n'est même pas obligé de travailler, c'est vrai que si on voit que ça c'est le pied, mais ça ne fait pas tout et il y a des choses qui ne se remplacent pas, malgré tout ce que l'on nous offre ici. Elle prend la photo que je lui tends.

Louve : Vous sembliez tellement heureux, c'est vrai qu'ils ont grandi mais ils n'ont en rien perdu leur beauté. Tu as des enfants et une femme magnifique Owen. Je suis désolé que tu sois là.

Oui on était heureux, sur tous les points pas de soucis d'argent, pas de dispute, peut être que c'est à cause de cela que je suis là, on était trop heureux et il y a eu des jaloux, c'est débile de penser ça mais que penser d'autre. Moi je vois ça comme une punition et pas une récompense, et puis ça me sert à quoi de savoir que dans un passé très lointain j'ai été un ogre moche car les ogres à la base c'est laid et méchant du genre cannibale.

Louve : En passant le mur j'ai perdu mon bébé.

Je n'ose relevé ce qu'elle vient de me dire, sa phrase me laisse même sans voix, et cela renforce mes idées comme quoi être ici c'est une vrai punition. A côté de moi sa souffrance est mille fois plus grande et puis vu que l'on à l'air d'oublier, elle doit comprendre que Liam a du l'oublier et le fait que je sois là, que je lui rappelle tous ces souvenirs ça doit être encore plus dur. Je peut juste prononcer un je suis désolé à peine audible, je ne veux pas aborder le sujet d'avantage pour ne pas la rendre plus triste que ce qu'elle n'est.

Owen : Désolé...

Et puis pour se changer les idées je vais au bar de toit et je reviens les bras charger d'alcool pour nous réchauffer et nous faire oublier.

Louve : Prend ce que tu veux. Je prend le whisky !

Je lui tends dont la bouteille de whisky et moi je garde celle de vodka, je pose les autres par terre, elles seront pour plus tard si il y a un plus tard. Et voilà que Louve se met à boire à grosse gorgée cet alcool fort, elle a une sacré descente, je fais de même, dur à la bouteille, Elle se met à tousser surement pour soulager le feu qui doit lui prendre la gorge, j'avoue que même si j'ai l'habitude de l'alcool là c'est rude, de quoi forger un homme ou tuer une femme. Je le regarde pour vérifier qu'elle va bien et puis la voit à nouveau reprendre une autre gorgée, je crois qu'elle est lancée là, va t-elle tenir le choc, ou bien c'est moi qui vais rendre l'âme.

Owen :. Dur sans verre, j'en ai pas trouvé, et puis sans glaçons ou sans jus de fruit ou soda c'est un vrai incendie dans la gorge, n'est ce pas. En tout cas ça réchauffe du coup j'ai l'impression d'avoir jeté une allumette dans ma bouche et qu'elle descend à cent à l'heure jusque dans mon estomac et toi. On est fou et j'avoue que cela fait du bien en tout cas à moi.

Louve] : J'ai jamais compris comment les hommes pouvaient boire ça comme ça dans le films, c'est vraiment dégueulasse.

Je la vois sourire, et moi je rie aux éclats l'alcool ferait-il déjà son effet pourtant je n'en suis qu'à la moitié de la bouteille, ou alors c'est tout ce stress cumulé depuis mon arrivé ici et que je n'ai pas réussi à évacuer. Je voudrais lui dire que je suis là si elle veut parler de Liam ou du bébé, mais je ne crois pas que ce soit le moment. Je pense qu'elle le sent et qu'elle abordera le sujet quand elle sera prête, quand cela fera moins mal, si un jour la douleur s'atténue car ça je n'en suis pas certain.

.Louve : Alors je propose qu'on trinque à nos retrouvailles très étranges et que l'on ingurgite le plus de liquide possible avant d'exploser, j'aurais ainsi jamais bu autant de toute ma vie !

Owen : Oui tu as raison trinquons et buvons pour oublier que nous sommes deux idiots qui pourraient être au chaud dans une chambre et qui préfèrent rester sur un toit pour oublier qu'ils sont idiots. C'est clair ça et ne va pas croire que l'alcool me fait déjà de l'effet, quoique depuis que je suis ici je n'ai pratiquement pas bu, alors là je me rattrape.

On lève nos bouteilles ensemble, elles s'entrechoquent doucement, pas la peine de les casser avant de les avoir finis, entre deux gorgées j'entends Louve qui dis.

Louve: A nous...

Et nous voilà repartie avec la descente digne d'un vrai cowboy de western, manque plus que le feu de bois, la veille selle pour s'appuyer, les chevaux attachés derrière et les carabines à nos côtés et le tableau serait complet. Je ne sais même pas pourquoi je pense à cela, je crois que là j'ai perdu toutes notions des choses, pas que je sois saoul, mais c'est juste la soupape de sécurité de mon cerveau qui saute et lâche tout.

Owen: Il y a bien longtemps que je n'avais pas fait ça, boire et ne plus penser, il y a quelques heures lorsque j'ai décidé de monter sur le toit j'étais loin de me douter que cette excursion finirait comme ça et que je te rencontrerais ou plutôt que je te retrouverais. Parles moi un peu de toi, enfin par rapport à moi, comment je t'ai connu, ce que l'on a partager à part mon mariage, des choses qui pourraient m'aider à me souvenir; Si tu veux bien, ce n'est pas une obligation, rien qui ne te fasses souffrir, que du positif, des souvenirs plein de joies, de bonheur.

Et j'attrape une autre bouteille vu que la première est finie et ne propose une autre à Louve, pourvu que l'on soit pas malade. Il ne faudrait pas que demain on nous retrouve là en train de cuver tout l'alcool que nous aurons ingurgité durant cette nuit mémorable et remplit d'étoile. Même si elles surement fausses elles sont belles et brillantes et les regarder m'apaise un peu, un point rassurant le ciel à perte de vue. Je n'ai plus besoin des couvertures du coup l'alcool qui maintenant coule dans mon corps m'a réchauffé bien plus qu'un pull en plus ou même qu'un radiateur. J'ai même si chaud que les lobes de mes oreilles me brûlent, mais cela ne m'empêche pas d'ouvrir la deuxième bouteille et de commencer à la boire; Après tout si je dois mourir ou bien sombré dans un combat éthylique autant mettre toutes les chances de mon côté.



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MessageSujet: Re: Le silence suppose beaucoup de complicité.   Le silence suppose beaucoup de complicité. I_icon_minitimeSam 29 Juin - 23:44



Le silence suppose beaucoup de complicité.
Les gorgées s'enchainent enflammant au passage ma gorge, je me sens légère et je pourrais presque me mettre à exploser de rire mais l'importance de notre conversation ne me le permet pas et étrangement je n'en éprouve pas le besoin. Je suis heureuse de pouvoir ressasser le passé avec un ami qui certes ne se souviens plus de moi mais qui au moins cherche à savoir pourquoi. « Il y a bien longtemps que je n'avais pas fait ça, boire et ne plus penser, il y a quelques heures lorsque j'ai décidé de monter sur le toit j'étais loin de me douter que cette excursion finirait comme ça et que je te rencontrerais ou plutôt que je te retrouverais. Parles moi un peu de toi, enfin par rapport à moi, comment je t'ai connu, ce que l'on a partager à part mon mariage, des choses qui pourraient m'aider à me souvenir; Si tu veux bien, ce n'est pas une obligation, rien qui ne te fasses souffrir, que du positif, des souvenirs plein de joies, de bonheur. » Il y avait bien longtemps que je n'avais pas fait ça non plus en réalité je ne l'avais probablement jamais fait, je n'étais pas une fan de l'alcool, ni de la cigarette ou autre cochonneries mais j'avais saisis avec entrain la seconde bouteille que me tendait Owen après tout pourquoi s'en priver. Si je devais mourir autant que ce soit de cette façon la, alors que je racontais notre rencontre, je l'avais connu grâce à mon époux et nous nous étions de suite très bien entendu et j'avais la chance de déjà connaitre sa femme, nous étions déjà à l'époque de très bonnes amies adoratrices du shopping et des magasines décorations. Nous avions à nous quatre repeint les murs de leur belle demeure, chacun à notre tour nous préparions de la limonade quand nous ne le faisions pas ensemble alors que les garçons, eux, se charger de transporter les meubles à l'intérieur. Nous ne manquions pas de moyens, nous aurions pu faire venir, peintre, déménageurs et autres bricoleurs mais que ce soit dans notre chez nous ou dans le leur nous étions amusés comme des mômes a décorer l'habitat des uns et des autres, profitant de la chaleur de l'été pour faire griller quelques brochettes dans leur beau jardin en sirotant une grenadine. Ils venaient en vacances chez nous à Paris et nous allions passer quelques jours chez eux à New York, puis après ils eurent des enfants et les visites devinrent plus rares mais jamais le contact n'eut été rompu.  « Et j'ai passé le mur et vous avez certainement tous du m'oublier. » Je terminais mon histoire en bafouillant, ma bouteille presque vide, je n'avais jamais autant ingurgité d'alcool de toute ma vie que ce soir là, j'étais complètement ivre, incapable de me lever ou encore de rester sérieuse, je n'avais qu'une envie dormir, m'entendre dans un bon lit moelleux et fermer les yeux mais j'avais souvent entendu dire que dans ces cas la il était préférable de ne pas dormir et de rester patient, le temps d'évacuer le liquide brûlant qui se mêlait à mon sang, qui battait mes tempes avec force, oui je devais attendre que cette folie passe avant de me glisser sous ma couette. J'avais besoin de m'aérer ayant l'impression de me consumer sur place, j'avais besoin de bouger, je ne tiendrais peut-être pas correctement sur mes deux jambes mais je ressentais ce besoin de me lever et de marcher pour je ne sais qu'elle raison. M'appuyant sur le transat je soulevais la totalité de mon poids à la force de mes bras, je restais alors un instant debout sans bouger, je n'avais jamais eu le mal de mer, j'adorais le bateau et pourtant à ce moment précis j'avais la vague impression que tout tanguait autours de mot, provoquant une soudaine envie de vomir mais fort heureusement rien ne vint. « J'ai besoin de marcher, tu m'accompagnes ? » Je tendais des lors une main vers mon ami n'étant pas certaine de ma stabilité mais tout de même, lâchant la bouteille vide à présent, je prenais de grosses bouffées, je détestais ça c'est comme lors des accouchements. Et cette pensée me fit partir un peu plus loin pour rejeter tout le liquide dont j'avais gavé mon estomac, tenant ce dernier je m’essuyais la bouche avec l'aide d'une des couvertures que j'avais gardé sur le dos, la chaleur qui avait empourpré mes joues quelques minutes plus tôt étaient des lors immédiatement retombée, je me sentais à la fois mieux et encore plus mal. Sentant Owen se rapprocher de moi je tendis une main vers lui l’incitant à ne pas faire un pas de plus, inutile qu'il assiste à pareil spectacle. « Je vais bien c'est bon. On marche ? » Je me débarrassais de la couverture sale et enrouler mes bras autours de son bras droit appuyant ma tête contre, j'avais le cœur au bord des lèvres, ce dernier lourd de rancœur et je ne pus retenir mes mots. « Cet hôtel m'a volé mon bébé. » Les larmes prirent possession de mes yeux et je me tournais vers lui pour m'appuyer contre son torse la tête baissé de honte ou de je ne sais quel sentiment. J'avais mal et à nouveau on me déchirait les entrailles, j'enfonçais mes doigts dans ses biceps sans pour autant transpercer la chair, j'appuyais à peine mais assez pour me calmer. J'essayais du mieux que je le pouvais de ravaler mes larmes, me mordant les lèvres. « Je suis désolée.. Je.. Je.. Peut-être que nous devrions rentrer.. » Je reculais d'un pas lâchant lentement ses bras mais n'osant toujours pas croiser à nouveau son regard.

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MessageSujet: Re: Le silence suppose beaucoup de complicité.   Le silence suppose beaucoup de complicité. I_icon_minitimeJeu 4 Juil - 3:09



Le silence suppose beaucoup de complicité..

Louve & Owen

L'abus d'alcool fait remonter dans mes mémoires des tas d'image plus ou moins heureuse, mais jamais des images de Louve, même pas en flou, elle n'est jamais avec nous. Pourtant je vois son mari, mais c'est comme un trou noir pour elle, je ne serais l'expliquer ne comprenant comment le procédés opère. Du coup je réalise qu'il doit en être de même pour ma famille, ma femme et mes enfants qui a pris ma place sur les photos de famille, qui a pris ma place dans leurs cœurs. Comment pareille chose peut-elle se produire par quelle sorcellerie la mémoire de ceux qui restent s'efface et qui y a t-il à la place. Tout cela me rends perplexe, triste, me met en colère, pourquoi nous et qu'est ce que l'on a fait pour mériter pareil châtiment. Comment peut-on oublier les gens que l'on aime avec qui on partage tant de moments merveilleux, comment une femme peut oublier son mari, des enfants leur père alors que moi ici je suis rempli de leurs souvenirs, de leurs odeurs, de leurs rires et de leurs pleurs.

Louve : Et j'ai passé le mur et vous avez certainement du tous m'oublier.

Owen : Comme les miens ont du m'oublier aussi, je suppose.

Je pose ma bouteille ivre de souvenir, d'alcool et de douleur, j'aurais du sauter du toit tout à l'heure. Mais là j'ai un peu la tête qui tourne et je me fais plus horreur qu'autre chose, comment j'ai pu boire trois bouteilles et tenir encore debout. Comment j'arrive à aligner deux mots à la suite alors que j'ai l'impression d'être dans un bateau perdu dans une tempête en pleine mer, rien que d'y penser j'en ai un haut le cœur. Louve n'a pas l'air bien non plus, il faut dire qu'elle a une bonne descente aussi et elle est assez résistante, je crois qu'elle a bu deux bouteilles entières. On risque de le payer cher, pas financièrement ici l'argent n'est pas un problème mais physiquement je veux dire, ce n'est pas sur que notre corps nous laisse vivre vu le taux d’alcoolémie qui doit se trouver dans notre sang. Je la vois se lever difficilement, elle aussi doit être en mer, mais je ne suis pas sur que l'on soit sur le même bateau même si à la base on est dans le même hôtel, elle tangue pas du même côté que moi. Bon sens cela devient très dur de ce concentrer sur tout ce qui m'entoure, j'ai des bouffées de chaleur affreuse qui m'assaillent la tête et mon estomac est vraiment mal en point. A quand date ma dernière cuite, je ne sais plus trop mais cela là sera à marquer dans les annales.  

Louve : J'ai besoin de marcher, tu m'accompagnes ?

Elle tend sa main vers moi, j'ignore si je vais arriver à la rejoindre ayant la nette impression qu'il y a des kilomètres entre nous. Et puis je ne suis guère stable moi même alors je ne sais pas trop si c'est une bonne idée que de chercher à se servir de moi pour garder l'équilibre. J'avance vers elle tant bien que mal, mettant comme je peux mes pieds l'un devant l'autre opération périlleuse croyez moi, à chaque nouveau pas je tombe, enfin c'est juste une sensation mais c'est terriblement agaçant. Je suis presque à ses côtés quand elle me fait un signe pour que je stoppe, c'est l'horreur, comment faire comprendre à mon cerveau noyé d'alcool qui faut que je m'arrête. Le temps de réaction est loin d'être rapide, j’essaie de freiner mais la pédale ne répond pas, on risque le carambolage là. Puis c'est le retour de l'alcool pour Louve, du coup cela m'arrête net, je sens presque l'odeur acre venir me chatouiller les narines, je crois que je vais suivre mais rien ne vient, je m'arrête juste à quelque pas de mon amie. J'ai la sensation de revoir Lisbeth lors de ses nausées matinale durant sa grossesse surtout celle de Steward, cela a duré les trois premier mois tous les matins à chacun de ses réveils.

Owen : Ça va ?

Louve : Je vais bien c'est bon. On marche ?

Je fini alors de me rapprocher d'elle, Louve se débarrasse de la couverture qui a été la victime de son malaise. Elle enroule ses bras autour de miens et pose doucement sa tête sur mon épaule, je la sens perdu, fragile comment ne peut-on pas l'être, qui peut être heureux de vivre ce que l'on vit depuis que l'on est prisonnier ici, et même si on nous joue la carte du grand luxe avec une profusion de salles les unes plus folles que les autres, que fait t-on de nous et de nos sentiments. A croire que l'on est de simple pantin, et que M. le Directeur en tire les ficelles à sa guise. Combien de temps allons nous subir tout ça ? Aurons-nous un jour le plaisir de rentrer à nouveau chez nous, de revoir les êtres que l'on aime et que l'on ne peut oublier ? Pourquoi nous on ne les a pas oublié aussi, cela serait plus simple ainsi ?

Louve] : Cet hôtel m'a volé mon bébé.

Des larmes s'emparent de ses yeux, trop beaux pour être triste, elle s'appuie contre mon torse baissant son visage pour cacher sa peine, je passe ma main contre sa joue toute fraiche à présent. Je ne sais comment la réconforter, comment trouver les mots pour la consoler alors que je suis moi même envahit par la nostalgie et que devant mes yeux se dessine le visage de Lyra et de Steward. Je ne suis pas apte à calmer sa peine, au contraire je ne peux que l'accentuer étant aussi dans un état second, du à l'abus d'alcool et à l'incompréhension de toute cette comédie. Je sens ses doigts s'enfoncer dans mes muscles, une petite douleur physique qui ne dépasse en rien la douleur morale de nos pauvres âmes en peine prisonnières de ses murs de pierres. Du coup je ne réponds rien, pour ne pas la rendre plus triste vu que j'ai perdu mes enfants moi aussi et que j'ignore si je les tiendrais encore une fois dans mes bras. Si mes mains décoifferont encore leurs cheveux et si mes lèvres couvriront encore leurs joues roses de tendres baisers.

Louve : Je suis désolée.. Je.. Je..Peut être que nous devrions rentrer...

Louve recule d'un pas avant de me lâcher le bras, du coup un frisson parcours mon corps, le fait qu'elle s'éloigne de moi me fait sentir l'air vif qui c'est installé, même si j'ai encore chaud à cause de l'alcool que j'ai ingurgité. Je voudrais la rassurer, la cajoler mais je manque de courage à ce moment précis, peut être parce que je pense que c'est plus Liam que moi qu'elle voudrait à ses côtés. Peut être aussi parce que d'avoir oublié tout ce que l'on à partager avant me rend la tâche plus dure. Après hésitation ma main attrape doucement son visage pour le lever vers moi, je passe celle ci sur ses joues pour effacer les larmes et je lui souris.

Owen : Je suis là maintenant et tu peux compter moi, je ferais ton mon possible pour te rendre le séjour plus doux. Ensemble on surmontera cette épreuve et peut être que l'on trouvera une sortie.

Je la regarde me voulant rassurant, un peu comme je regarderais un de mes enfants lorsqu'il est tiraillé par un gros chagrin que seul un père ou une mère peut effacer. Je suis loin d'être son père et elle n'a plus l'âge d'être une enfant mais elle a besoin d'être rassurée, et je ne trouve que ce regard à cet instant précis. Je passe mes bras autour de sa taille la serrant contre moi, lui pose un délicat baiser sur son froid glacé et lui glisse à l'oreille.

Owen: T'inquiètes pas on va s'en sortir. Et je pense aussi que nous ferions mieux de rentrer avant de chopper la mort. Je vais te raccompagner à ta chambre et te border c'est plus sur vu ton état. Et s'il le faut je resterais avec toi, tu dois bien avoir un fauteuil confortable dans ta chambre.

Je la garde dans mes bras un instant, il y a si longtemps que je n'ai pas tenue quelqu'un ainsi, si longtemps qu'un présence douce et chaleureuse n'a pas emplit mes bras de sa tendre chaleur. Je me sens si seul depuis que je suis ici, et ce manque de contact me transperce le cœur. Alors là tenir Louve au creux de mes bras, sentir son petit cœur battre contre le mien, son souffle chaud se balader sur mon cou ça vaut tout les trésor du monde, même si ce moment ne dure que le temps d'un souffle. Nos regards se croisent, moins de tristesse dans le sien, de la nostalgie comme dans le mien, mais le lieux si prête bien et comment ne pas être nostalgique dans des instants pareils.

Owen: Allez on rentre petite Louve, on a tous les deux besoin d'une bonne nuit de sommeil, demain est un jour nouveau et avec lui. Je ne sais pas trop mais on verra demain. Là faut aller se coucher.

Je garde un de mes bras autour de sa taille histoire que l'on se tienne chaud et nous nous dirigeons vers la sortie. Faudra pas faire de bruit à cette heure si tous les clients doivent dormir, nous sommes peut être les deux seuls fous à être encore debout à cette heure avancée de la nuit.


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Le silence suppose beaucoup de complicité.

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